Les commissions de supervision travaillent sous un contrôle strict

Les commissions de supervision nouvellement établies en Chine feront l'objet de contrôles internes et externes stricts dans leur travail, selon la commission municipale de supervision de Beijing.

Zhang Shuofu, directeur de la commission, a expliqué mardi aux journalistes qu'il existait une stricte division des pouvoirs au sein des commissions de supervision à divers niveaux.

"Nous avons également une procédure stricte sur la manière de mener des enquêtes, afin d'éviter de collecter des preuves via des moyens illégaux", a-t-il souligné.

Sur le plan externe, les commissions sont soumises à la supervision des comités du Parti communiste chinois (PCC) de même niveau, ainsi qu'à celle des commissions de contrôle de la discipline et des commissions de supervision de niveau supérieur, a précisé M. Zhang.

"Nous sommes également supervisés par les assemblées populaires et leurs comités permanents de même niveau", a-t-il poursuivi, ajoutant que la supervision par les parquets et la société en général était également en place.

La Chine a établi des commissions de supervision dans chaque district, ville et province. Les commissions partageront des bureaux avec les commissions de contrôle de la discipline pour superviser les personnes exerçant le pouvoir public.

Le Comité central du PCC a proposé d'inscrire les commissions de supervision dans la Constitution du pays en tant que nouveau type d'organe de l'Etat.

Les commissions de supervision exerceront indépendamment leur pouvoir de supervision et ne seront soumises aux ingérences d'aucun organe administratif ni d'aucune organisation publique ou personne, selon la proposition.