Dernière mise à jour à 08h21 le 28/02
Malgré les succès dans le contrôle de la pollution de l'air, la Chine ne relâchera pas ses efforts dans ce domaine, a déclaré mardi un haut responsable.
Le pays travaille actuellement sur un plan de trois ans visant à remporter la lutte en faveur d'un air plus propre, se focalisant sur la région Beijing-Tianjin-Hebei et le déséquilibre en termes d'industries et de structures énergétiques, a indiqué Liu Bingjiang, responsable du ministère de la Protection de l'environnement, lors d'une conférence de presse.
Selon ce plan, les objectifs de contrôle de la pollution pour certaines régions seront plus élevés qu'auparavant.
D'ici 2020, les villes de niveau préfectoral ou supérieur devront connaître chaque année environ 292 jours d'air propre, selon une conférence sur la protection de l'environnement tenue en février.
Un plan d'action national 2013 sur la pollution de l'air a déjà débouché sur les résultats désirés, selon M. Liu.
La densité moyenne des PM 10 dans les grandes villes a baissé de 22,7% par rapport au niveau de 2013, a-t-il précisé.
La part de la consommation de charbon dans la structure énergétique est passée de 67,4% à environ 60%, plus de 200.000 chaudières ont été fermées, et plus de 20 millions de véhicules polluants ont été retirés des routes.
Cependant, la situation reste grave, alors que les principaux polluants continuent de connaître des niveaux élevés, selon M. Liu. Sur fond de réchauffement climatique mondial, les facteurs tels que l'affaiblissement de la circulation de la mousson d'hiver en Asie de l'Est ont rendu le flux atmosphérique dans la région Beijing-Tianjin-Hebei plus stable, augmentant la fréquence du smog.
Mardi, l'autorité municipale de la protection de l'environnement de Beijing a émis une alerte de deux jours au smog.
La lutte contre la pollution est une des "trois batailles difficiles" que la Chine vise à remporter dans les trois ans à venir.