La lutte contre le terrorisme doit se poursuivre en parallèle de la recherche d'un cessez-le-feu en Syrie, selon un diplomate chinois

La lutte contre le terrorisme en Syrie doit se poursuivre parallèlement à la recherche d'un cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et l'opposition, a déclaré mercredi l'envoyé spécial chinois Xie Xiaoyan.

S'exprimant lors d'une conférence de presse au siège de la mission diplomatique chinoise auprès de l'Union européenne (UE), M. Xie a souligné que la communauté internationale devait continuer à appliquer des standards identiques et unifiés dans sa lutte contre toutes les organisations terroristes figurant sur la liste de l'Organisation des Nations unies (ONU).

Malgré la défaite du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, d'autres groupes terroristes continuent à opérer dans le pays et dans les régions voisines, a-t-il affirmé.

"Le vivier du terrorisme n'a pas encore été éradiqué", a-t-il indiqué, ajoutant que cette lutte prendrait longtemps.

M. Xie était à Bruxelles pour participer à une conférence internationale de deux jours sur l'avenir de la Syrie, co-organisée par l'UE et l'ONU.

Cette conférence, qui visait à réunir une aide financière pour la Syrie et à trouver des soutiens politiques aux pourparlers de paix dirigés par l'ONU sur la Syrie, a rassemblé des participants de niveau ministériel venus de plus de 85 pays et organisations, ainsi que des représentants de plus de 200 organisations non gouvernementales (ONG).

L'envoyé spécial chinois s'est déclaré profondément préoccupé par l'aggravation de la situation en Syrie, et a appelé les parties concernées à résoudre leurs litiges dans le cadre du droit international, par le biais du dialogue et de la consultation.

"Nous devons continuer à travailler en direction d'une solution politique. Les interventions militaires ne feront qu'apporter davantage de souffrances au peuple syrien", a-t-il affirmé.

Pour trouver une solution politique durable, la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées, et le peuple syrien doit décider lui-même de son avenir, a-t-il indiqué.

Il a ajouté que l'ONU devait continuer à être le principal canal de médiation dans la crise syrienne.