Dernière mise à jour à 08h21 le 23/05
La ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop a indiqué lundi que son pays tenait ses relations avec la Chine en estime et voyait le développement de cette dernière comme une opportunité plutôt qu'une menace.
Elle a émis cette remarque lors d'une réunion avec son homologue chinois Wang Yi, en marge de la conférence des ministres des Affaires étrangères du G20 en cours à Buenos Aires, en Argentine.
La récente série de critiques des médias australiens sur la Chine est inexacte et ne représente pas le point de vue du gouvernement australien, a souligné Mme Bishop.
Le succès durable de la Chine est bon pour l'Australie et le reste du monde ; telle est l'opinion majoritaire sur la Chine en Australie, a-t-elle ajouté.
La Chine et l'Australie sont deux pays très différents ; les litiges sont donc inévitables, a estimé la ministre, ajoutant que la partie australienne était disposée à faire preuve de bonne volonté, à gérer de manière rationnelle les conflits bilatéraux, à éviter les malentendus et à poursuivre la promotion des relations bilatérales.
M. Wang a indiqué que les récentes difficultés auxquelles faisaient face les relations bilatérales, en raison du projet de la loi visant à limiter "l'influence étrangère" en Australie, avaient nuit aux échanges et à la coopération entre les deux pays, une situation que Beijing n'apprécie pas.
La Chine a choisi de se développer différemment des autres grandes puissances, sans ingérer dans les affaires domestiques d'autres pays et sans intention de s'y infiltrer, a déclaré M. Wang.
"Notre objectif est de coopérer sur une base égalitaire avec tous les autres pays, dont l'Australie, pour obtenir des bénéfices mutuels", a-t-il souligné.
La Chine a pris note des déclarations de hauts responsables australiens appelant à améliorer les relations avec la Chine, et est prête à communiquer avec la partie australienne sur ce problème, a ajouté le ministre chinois.
La partie australienne devrait abandonner son biais à l'encontre de la Chine et faire des efforts pour approfondir les relations bilatérales, plutôt que de porter atteinte aux perspectives des relations, a-t-il estimé.