L'innovation des technologies chinoises apporte de nouvelles perspectives au monde et non une menace

La Chine revient au centre de la scène mondiale, pas seulement comme la deuxième plus grande économie du monde, mais aussi comme une puissance scientifique et technologique de premier rang. Elle ne doit pas être considérée comme une menace, car le pays n'a jamais hésité à partager les opportunités au cours de sa quête d'un nouveau modèle de développement soutenu par l'innovation.

Les Etats-Unis, qui ont provoqué une escalade des frictions commerciales avec la Chine en augmentant de nouveau les droits de douane sur les produits chinois, ont choisi, pourtant, de fermer les yeux sur les faits. L'une de leurs excuses pour leurs nouveaux comportements irrationnels ont pour origine des inquiétudes absurdes vis-à-vis de la force technologique croissante de la Chine.

Le Département américain du commerce a récemment mis le groupe chinois Huawei et ses filiales sur la "liste des entités" du Bureau de l'industrie et de la sécurité du département, en restreignant la vente ou le transfert de technologies américaines à Huawei.

La partie américaine a également tenté de faire du lobbying auprès de ses partenaires occidentaux pour boycotter la technologie 5G de la Chine, sous prétexte de préoccupations sécuritaires.

Les technologies et les produits avancés chinois ont été exportés à l'étranger et joué un rôle clé dans le développement durable et l'amélioration de la vie du peuple dans les pays en développement.

L'Académie des Sciences de Chine (ASC) a débloqué 1,8 milliard de yuans (268 millions de dollars) pour la construction de projets scientifiques et technologiques liés à l'initiative "la Ceinture et la Route" depuis 2013, bénéficiant à de nombreux pays asiatiques et africains.

Même dans des domaines où la Chine suit la cadence par rapport au niveau international élevé, ou même quand elle a pris l'initiative, le pays a toujours valorisé les échanges et la coopération avec ses confrères internationaux, au lieu de fermer ses portes à d'autres pays de crainte d'une fuite des technologies.

Les programmes d'exploration spatiale importants conduits ces dernières années par le pays donnent un bon exemple. La sonde Chang'e-4, le premier vaisseau spatial qui s'est posé sur la face cachée de la Lune en janvier, a transporté quatre charges utiles développées par les Pays-Bas, la Suède, l'Allemagne et l'Arabie saoudite. Et la Chine a partagé ses premières données scientifiques avec ces partenaires en avril.

La Chine envisage d'ouvrir sa mission Chang'e-6 à des charges utiles internationales et d'inviter des scientifiques du monde entier à explorer ensemble des astéroïdes et des comètes.

Même après avoir été exclue de la Station spatiale internationale, dirigée par les Etats-Unis et opérée par 15 pays partenaires, la Chine n'a jamais hésité à ouvrir sa station spatiale prévue pour une collaboration internationale. En 2018, la Chine a reçu 42 propositions de coopération de 27 pays concernant la conduite d'expérimentations scientifiques au sujet de sa station spatiale. Les départements concernés sont en train d'établir un plan pour les mettre en oeuvre.

La Chine a participé activement à des projets scientifiques internationaux en apportant sa sagesse et sa force à l'avant-garde des sciences et des technologies du monde.

La Chine soutient la construction du Square Kilometer Array (SKA), un projet international pour bâtir le plus grand radiotélescope mondial. Elle joue également un rôle significatif dans l'ITER, l'expérience de fusion nucléaire la plus importante du monde et travaille avec d'autres pays pour relever les défis à cet égard.

Un nouveau cycle de révolution technologique et industrielle remodèle le paysage de l'innovation internationale. Les Etats-Unis n'obtiendront pas de bénéfices en empêchant l'avancée des technologies chinoises. Par contre, ils seront récompensés, comme d'autres, avec une nouvelle opportunité par le biais des échanges et une coopération avec la Chine, s'ils changent leur logique de guerre froide.