Dernière mise à jour à 08h34 le 01/07
L'ordre de grâces spéciales accordées à certains prisonniers, signé et publié samedi par le président chinois Xi Jinping, témoigne de l'engagement du pays en faveur de l'état de droit et de l'état de vertu.
La mesure est une autre mise en oeuvre importante du système de grâce stipulé dans la Constitution de la Chine, et revêt une grande importance politique et juridique.
L'amnistie est un système humanitaire international dans lequel un pays abroge les peines de certains criminels dans un moment historique important.
L'année 2019 marque le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine (RPC). C'est également une année cruciale pour la période de convergence des calendriers des objectifs des deux centenaires.
En ce moment historique important, l'octroi d'une grâce spéciale aux criminels témoigne des efforts déployés par le Parti communiste chinois pour hériter et perpétuer les traditions de la civilisation chinoise, notamment les sanctions mesurées et la bienveillance envers les prisonniers.
Cette initiative peut également contribuer à promouvoir la notion de gouvernance fondée sur le droit, à créer une atmosphère social de gouvernance fondée sur la Constitution, à promouvoir l'état de droit en Chine et à renforcer l'harmonie et la stabilité sociales.
Parmi les neuf catégories de criminels bénéficiant d'une grâce spéciale, certains ont contribué à l'indépendance nationale et à la fondation de la Chine nouvelle. Leur accorder une grâce peut mettre en lumière le thème de la célébration du 70e anniversaire de la fondation de la RPC.
Certains ont contribué à la consolidation du pouvoir de l'Etat, à la sauvegarde de la souveraineté, la sécurité et l'intégrité territoriale du pays, au renforcement de la force nationale, à la défense de la mère patrie et à la modernisation socialiste.
Les criminels appartenant aux neuf catégories mais reconnus coupables de détournement de fonds et de pots-de-vin, de crimes graves, de crimes mettant en danger la sécurité nationale, de terrorisme ou toute autre situation particulière, ne seront toutefois pas graciés.
La décision a pleinement pris en compte la situation de la lutte contre la corruption en Chine et la nécessité de préserver la sécurité nationale, ainsi que le sens de la sécurité du peuple.
Pour garantir les effets politiques, juridiques et sociaux des grâces spéciales, celles-ci doivent être exécutées conformément à la loi et de manière active, prudente et ordonnée, dans le respect des principes d'équité et de justice.
Les organes administratifs judiciaires soumettent les cas de grâce devant les tribunaux pour un jugement, alors que les organes du parquet supervisent la mise en oeuvre de la grâce spéciale. Chaque processus doit être mené dans le strict respect de la Constitution et des lois.
En même temps, il est nécessaire de renforcer l'éducation idéologique, morale et juridique de tous les prisonniers, de prendre en compte le risque que peuvent représenter les personnes graciées, et de renforcer l'éducation et le contrôle de ceux qui sont graciés.
Les grâces spéciales incarnent l'esprit de l'état de droit, démontrent la protection judiciaire des droits de l'Homme de la Chine, et renforcent son image de pays ouvert, démocratique, respectueux de la loi et culturellement avancé.
Cette initiative contribuera à mieux faire jouer le rôle de l'état de droit dans la garantie des principes fondamentaux du pays, la stabilisation des attentes et la défense des intérêts à long terme, et à jeter les bases solides de l'état de droit pour la réalisation des objectifs des deux centenaires et le rêve chinois du grand renouveau national.