Dernière mise à jour à 09h37 le 04/12
Une étude de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) publiée la semaine dernière a révélé que les niveaux de gaz à effet de serre retenant la chaleur dans l'atmosphère ont atteint un nouveau record.
Les phénomènes météorologiques extrêmes et les catastrophes naturelles frappent de plus en plus de régions du monde, depuis les feux de forêt qui font rage en Australie, aux Etats-Unis et même dans la forêt amazonienne du Brésil jusqu'à des ouragans plus forts et des vagues de froid record. Il est clair qu'il faut plus que jamais agir afin de renverser la situation du changement climatique.
La Conférence de l'ONU sur les changements climatiques de 2019 (COP25), qui a débuté lundi dans la capitale espagnole Madrid, offre une nouvelle chance à la communauté internationale de former un consensus plus fort sur la manière de faire face à notre crise climatique.
Avant cette conférence internationale sur le climat de 12 jours, le ministère chinois de l'Ecologie et de l'Environnement a déclaré que la Chine avait réduit son intensité carbone, soit la quantité d'émissions de carbone produites par unité de produit intérieur brut (PIB), de 45,8% entre 2005 et 2018, atteignant ainsi plus tôt que prévu l'objectif d'une diminution de 40 à 45% d'ici 2020.
La Chine a déjà fait sa part mais le défi climatique exige un engagement mondial alors qu'on arrive à un "point de non-retour" sur le réchauffement climatique, a mis en garde le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
La Chine a réitéré son soutien à des pactes climatiques mondiaux tels que l'Accord de Paris, qui vise à limiter l'augmentation de la température mondiale à 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels d'ici la fin du siècle, et a travaillé activement pour remplir ses engagements en accord avec son niveau de développement et ses conditions nationales.
La quantité de combustibles non fossiles utilisés dans la consommation d'énergie primaire de la Chine s'est élevée à 14,3% à la fin de l'année dernière. Selon les données satellitaires de l'agence spatiale américaine NASA, la Chine est également en train de "diriger le monde" dans le "verdissement" de son paysage, contribuant à environ un quart de la nouvelle végétation mondiale depuis 2000.
En tant que plus grand pays en développement du monde, la Chine s'est battue avec acharnement afin d'éliminer progressivement ses capacités industrielles obsolètes, lutter contre la pollution, réduire la combustion du charbon ainsi qu'optimiser sa structure de consommation d'énergie.
La Chine participe également activement à la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique. Au fil des ans, le gouvernement chinois a sincèrement rempli ses engagements politiques à la coopération Sud-Sud en matière de lutte contre le changement climatique en soutenant les pays en voie de développement.
Beijing a établi une coalition internationale pour le développement vert dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine et a lancé des projets de coopération visant à mettre en place des parcs industriels pilotes à faibles émissions de carbone au Cambodge, au Laos, au Kenya et dans d'autres pays en développement.
A l'avenir, la Chine continuera de faire ce qu'elle peut en tant que grand pays responsable. Alors que les pays se réunissent à Madrid pour discuter de l'un des risques les plus importants auxquels l'humanité est confrontée, le monde a besoin non seulement d'un appel clair à plus d'action, mais aussi d'une réelle contribution de tous.