Dernière mise à jour à 08h24 le 13/01
Le deuxième vice-président burundais, Joseph Butore, a rencontré samedi le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi.
M. Butore lui a fait part de la haute estime dans laquelle il tient les relations Burundi-Chine, soulignant que ces dernières années, les relations bilatérales se développent à un niveau élevé.
Les deux pays ont effectué de fréquents échanges de haut niveau, avec une coopération fructueuse dans divers secteurs, a-t-il constaté.
Quelle que soit l'évolution de sa situation intérieure, le Burundi ne changera pas sa politique d'amitié envers la Chine, a-t-il noté.
(Xinhua/Wang Teng)
Le Burundi est reconnaissant envers la Chine pour avoir soutenu son développement et l'avoir défendu lors d'occasions internationales, a signalé M. Butore, soulignant que son pays soutiendrait résolument la Chine sur les questions concernant ses intérêts fondamentaux et ses préoccupations majeures.
Le Burundi est désireux d'apprendre de l'expérience de la Chine en matière de développement socio-économique et de gouvernance, et d'approfondir les échanges et la coopération entre les partis au pouvoir des deux pays, a-t-il dit, ajoutant que son pays souhaite également renforcer sa coopération avec la Chine dans des secteurs tels que l'agriculture, l'éducation et la santé.
Les deux parties devraient renforcer leur communication et leur coordination dans les affaires multilatérales, a-t-il poursuivi.
Le Burundi est un ami fiable et sincère de la Chine, a pour sa part déclaré M. Wang, soulignant que la Chine apprécie hautement l'adhésion résolue du Burundi à sa politique d'amitié avec elle.
La Chine soutient résolument les efforts du Burundi pour préserver sa souveraineté, son indépendance et sa dignité nationale, ainsi que ses droits et intérêts légitimes, et soutient le pays dans la poursuite d'une voie de développement qui convient à ses conditions nationales, a affirmé M. Wang.
Quelle que soit l'évolution de la situation internationale, la Chine est disposée à être un bon ami, un bon partenaire et un bon frère du Burundi, a-t-il ajouté.
Le niveau de confiance mutuelle entre la Chine et le Burundi a donné une impulsion importante à la coopération pragmatique entre les deux pays, a estimé M. Wang, ajoutant que la Chine est disposée à renforcer l'apprentissage mutuel en matière de gouvernance et à continuer de fournir assistance et soutien au Burundi, dans la mesure de ses capacités.
La Chine aimerait prendre la coopération agricole comme point de départ pour renforcer la force motrice endogène et la capacité de développement durable de l'économie burundaise, a déclaré M. Wang.
Selon lui, les deux parties devraient également renforcer leur communication et leur coordination dans les affaires internationales et régionales, afin de garantir les intérêts communs des pays en développement ainsi que le multilatéralisme, l'équité et la justice.
M. Wang s'est également entretenu samedi avec le ministre burundais des Affaires étrangères Ezechiel Nibigira.