Dernière mise à jour à 08h57 le 19/06
Le Comité permanent de l'Assemblée populaire de la région autonome ouïgoure du Xinjiang a publié jeudi un communiqué, condamnant vigoureusement la signature par les Etats-Unis d'un projet de loi sur le Xinjiang et s'y opposant fermement.
La prétendue "Loi 2020 sur les droits de l'homme des Ouïgours" calomnie sans raison et critique sans fondement la situation des droits de l'homme au Xinjiang ainsi que ses efforts de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation, a noté le communiqué.
Cette décision viole gravement les lois internationales et les normes fondamentales régissant les relations internationales, interfère de manière flagrante dans les affaires intérieures de la Chine et blesse gravement les sentiments des personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang, selon le communiqué.
Qualifiant les accusations américaines sur le Xinjiang de "non-sens total", le communiqué indique que la lutte du Xinjiang contre le terrorisme et l'extrémisme conformément à la loi est un acte de justice reconnu par la communauté internationale.
Face à la situation grave et complexe des attaques terroristes fréquentes dans le passé, le Xinjiang a combattu les crimes violents et terroristes conformément à la loi et s'est attaqué aux causes profondes, selon le communiqué.
En conséquence, aucune activité terroriste violente ne s'est produite au Xinjiang ces trois dernières années, l'extrémisme ayant été efficacement endigué et la sécurité sociale s'étant nettement améliorée, souligne le communiqué, notant que les personnes de tous les groupes ethniques de la région autonome ont acquis un plus grand sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité.
En 2019, le revenu disponible par habitant pour les résidents urbains et ruraux au Xinjiang a atteint respectivement 34.664 yuans (4.889 dollars) et 13.122 yuans, tandis que 2,92 millions d'habitants sont sortis de la pauvreté entre 2014 et 2019, d'après le communiqué.
Les activités religieuses normales des citoyens ont été protégées, et le gouvernement a investi de manière continue dans l'amélioration des conditions des lieux destinés aux activités religieuses, a-t-il ajouté.
"Les affaires liées au Xinjiang n'ont rien à voir avec les droits de l'homme, l'ethnicité ou la religion, mais concernent la lutte contre la violence, le terrorisme et le séparatisme", souligne le communiqué, ajoutant que "le Xinjiang fait partie de la Chine, et les affaires du Xinjiang font partie des affaires intérieures de la Chine qui ne tolèrent aucune ingérence extérieure".