L'OCS doit empêcher le monde de revenir à la "loi de la jungle"

Les Etats-Unis sont aujourd'hui devenus le "plus gros destructeur" de l'ordre international contemporain et l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) doit empêcher la politique du pouvoir de faire revenir le monde à "la loi de la jungle", a déclaré jeudi le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi.

M. Wang a tenu ces propos lors de sa participation à une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'OCS.

Faisant observer le fait que cette année marque le 75e anniversaire de la fondation de l'Organisation des Nations Unies (ONU), il a affirmé que les pays avaient atteint un consensus selon lequel le système international avec l'ONU en son cœur et l'ordre international basé sur le droit international doivent être préservés.

L'adhésion au multilatéralisme est devenue un fondement de l'autonomie nationale, particulièrement pour les petits pays ou pays de taille moyenne de la communauté internationale, a ajouté M. Wang.

Malheureusement, en tant que superpuissance, les Etats-Unis s'en tiennent avec obstination à leur politique de l'"Amérique d'abord", a-t-il déploré. En pratiquant l'unilatéralisme et en multipliant les retraits d'organisations et traités internationaux, a-t-il poursuivi, les Etats-Unis abandonnent leurs obligations internationales et recherchent leurs propres bénéfices au détriment des intérêts légitimes des autres pays.

M. Wang a souligné que l'OCS doit soutenir en toutes circonstances le multilatéralisme, l'équité et la justice et progresser dans le sens de l'histoire.

L'OCS doit fermement défendre la position centrale de l'ONU, préserver l'autorité du droit international, empêcher la politique du pouvoir de faire revenir le monde à "la loi de la jungle" et résister à l'intimidation unilatérale qui fait obstacle à la démocratisation des relations internationales, a-t-il ajouté.