Dernière mise à jour à 11h02 le 26/02
En choisissant d'ignorer les faits, certains pays ont fabriqué et propagé des mensonges concernant le Xinjiang, le Tibet et Hong Kong, a indiqué mercredi à Genève un diplomate chinois.
"Ce qu'ils ont fait n'a servi qu'à exposer pleinement le fait que, pour eux, les droits de l'homme ne sont rien d'autre qu'un outil de manipulation politique", a déclaré Chen Xu, chef de la mission chinoise auprès des Nations Unies à Genève, lors de la réunion de haut niveau de la 46e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.
Lors de cette session, le Royaume-Uni, l'Union européenne (UE), l'Allemagne, les Etats-Unis, le Canada et certains autres membres ont lancé des accusations sans fondement contre la Chine, auxquelles celle-ci s'oppose fermement, a-t-il noté.
Si ces pays entendent réellement promouvoir et protéger les droits de l'homme, ils n'auraient pas dû lancer des guerres à travers le monde qui ont fait d'innombrables victimes civiles, entraîné des déplacements et séparé des familles, a martelé M. Chen.
Ils n'auraient pas dû protéger les soldats qui ont commis des crimes de guerre à l'étranger ainsi que des meurtres de civils innocents, pas plus qu'ils n'auraient dû s'être ingérés dans les affaires intérieures d'autres pays et compromis la vie pacifique de leurs peuples, a souligné le diplomate chinois.
S'ils entendent réellement promouvoir et protéger les droits de l'homme, ils devraient fournir des assistances techniques et financières adéquates aux pays en développement pour aider ces derniers à réaliser le développement durable, diminuer l'écart Nord-Sud et éradiquer la pauvreté ainsi que la famine à l'échelle mondiale, a-t-il poursuivi.
S'ils entendent réellement promouvoir et protéger les droits de l'homme, ils devraient placer la vie humaine au-dessus de tout et prendre des mesures efficaces pour prévenir et contrôler la pandémie de COVID-19, au lieu de tenter de se dédouaner en accusant autrui, a recommandé le diplomate chinois.
Ils devraient également résoudre les problèmes des droits de l'homme enracinés, tels que la discrimination ethnique, la disparité en matière de richesse, l'injustice sociale et les violences policières, protéger les droits des réfugiés et des migrants et fermer les centres de détention où les migrants sont soumis à des traitements inhumains.
"La Chine appelle ces pays à déployer des efforts concrets pour résoudre leurs propres problèmes de droits de l'homme, à participer au dialogue international et à la coopération en la matière de manière juste, objective et constructive, et à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays dans le seul but de servir leurs propres intentions politiques en prenant les droits de l'homme pour prétexte", a-t-il conclu.