Dernière mise à jour à 09h01 le 22/03
Les futurs travaux visant à identifier les origines du nouveau coronavirus écarteront l'hypothèse d'une fuite d'un laboratoire chinois, à moins que de nouvelles preuves n'apparaissent, a déclaré le responsable chinois de l'enquête conjointe de l'OMS-Chine, tout en niant qu'il y ait eu des désaccords entre les experts chinois et étrangers, rapporte le quotidien hongkongais South China Morning Post (SCMP).
"L'équipe d'experts a convenu à l'unanimité qu'il était extrêmement improbable que le virus se soit échappé du laboratoire. Les futures missions de recherche de l'origine du virus ne se concentreront donc plus sur cette zone, à moins qu'il n'y ait de nouvelles preuves", a déclaré Liang Wannian, ancien haut responsable de la Commission nationale de la santé, dans une récente interview accordée au quotidien chinois Global Times, citée par le SCMP dans un article publié jeudi.
L'équipe conjointe OMS-Chine est parvenue à un important consensus sur le fait que le virus est d'origine naturelle, la voie de transmission la plus probable étant celle d'un hôte naturel à un hôte intermédiaire, puis à l'homme, bien que des recherches supplémentaires soient encore nécessaires.
Ce consensus est intervenu après que les experts eurent eu une "communication franche et approfondie" avec leurs collègues du Centre provincial de contrôle et de prévention des maladies du Hubei, du Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan, de l'Institut de virologie de Wuhan et d'autres instituts et laboratoires de biosécurité.
Les remarques de M. Liang font suite à l'annonce faite mardi par l'OMS que le rapport final de l'équipe, attendu cette semaine, avait été reporté car il n'était "pas prêt".
Notant que les experts de dix pays adhéraient tous à des "principes scientifiques et à un esprit d'ouverture", il a rappelé que ses collègues étrangers avaient clairement démenti les rumeurs de "conflits". Fin