Le Tibet inaugure une ère de prospérité modérée, six décennies après la réforme démocratique

La région autonome du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, suivra le rythme des autres régions du pays pour achever la construction d'une société modérément prospère dans tous les aspects et s'engager dans un nouveau périple vers la modernisation socialiste, a déclaré Qizhala, président du gouvernement régional.

Il a fait ces déclarations samedi soir lors d'un discours télévisé marquant le 62e anniversaire de la réforme démocratique du Tibet.

Le 28 mars 1959, le Parti communiste chinois a amené le peuple tibétain à lancer la réforme démocratique, qui a aboli le servage féodal de la théocratie.

En 2009, l'organe législatif régional a annoncé que le 28 mars serait le jour de la commémoration de l'émancipation d'un million de serfs.

La réforme démocratique a libéré les serfs au Tibet, marquant une avancée historique dans le système social. De nos jours, grâce à la campagne de réduction de la pauvreté, 3,5 millions de personnes de la région ont commencé une vie modérément prospère. C'est une avancée historique dans leur mode de vie, a déclaré Qizhala .

"Aujourd'hui, la base de notre développement est plus solide que jamais, les opportunités de développement sont meilleures que jamais, et la dynamique du développement est plus forte que jamais", a-t-il déclaré.

Le Tibet dispose désormais de réseaux de transports ferroviaires, aériens et autoroutiers étendus. L'approvisionnement en eau, les réseaux électriques et l'Internet ont fait leur entrée dans les villages et les foyers, a indiqué M. Qizhala, ajoutant que la région possédait de grands potentiels de développement pour l'avenir.

D'après lui, la principale population en âge de travailler au Tibet a reçu 10,2 années d'éducation, et l'espérance de vie moyenne dans la région est passée de 35,5 ans à 71,1 ans.

"Les agriculteurs et les éleveurs n'ont pas à se soucier de la nourriture, des vêtements et des services médicaux et vivent beaucoup mieux", a-t-il ajouté.

Qizhala a déclaré que l'avenir du Tibet était étroitement lié à celui de la grande patrie, et que son développement et ses progrès étaient inséparables de la stabilité et de la prospérité de la patrie.

Le Tibet sera toujours une partie inaliénable de la Chine, a-t-il indiqué.

Le Tibet se concentrera sur le maintien de la stabilité, adhérera au système d'autonomie ethnique régionale, renforcera constamment le sens d'identité de la nation chinoise et accroîtra la conscience anti-séparatiste de toute la population du Tibet, a déclaré Qizhala.

Le Tibet continuera à consolider les résultats obtenus en matière de réduction de la pauvreté et à promouvoir la vitalité rurale afin de parvenir à une prospérité commune, a-t-il ajouté.