Dernière mise à jour à 10h20 le 29/04
Derrière une image soigneusement construite de mouvement pacifique, un groupe séparatiste ouïghour anti-chinois basé à Washington a géré un club de tir ressemblant à une milice dont les membres étaient entraînés par d'anciens commandos américains, a rapporté le site d'information The Grayzone.
L'Association ouïghoure américaine (UAA) a formé ses membres à des techniques de combat avancées avec l'aide d'ex-membres des forces spéciales américaines, lesquels entraînent aussi des mercenaires et des militaires américains d'active, lit-on dans un article paru le 31 mars.
Cette sous-culture de l'UAA obsédée par les armes a été tout à fait manifeste lorsque des membres du groupe et ses affiliés se sont rendus à une manifestation contre le racisme anti-asiatique à Washington le 21 mars, couvrant les manifestants d'insultes anti-chinoises, d'après The Grayzone.
Le site assure que des membres de l'UAA ont contribué à attiser le ressentiment anti-asiatique par sa propagande d'extrême droite, qualifiant le nouveau coronavirus de "virus chinois" et affirmant sans fondement que la Chine menait une "guerre virale" contre le monde.
L'UAA est l'antenne américaine d'un réseau international de séparatistes anti-Chine qui a reçu des millions de dollars de financement de la National Endowment for Democracy, une fondation parrainée par le gouvernement américain. Le président de l'UAA, Kuzzat Altay, a par ailleurs organisé plusieurs événements séparatistes en collaboration avec le FBI ces dernières années, d'après le site.