Dernière mise à jour à 09h40 le 26/07
En réponse à la pratique erronée de la partie américaine, la Chine a décidé de prendre des contre-mesures réciproques, et d'imposer des sanctions à sept individus et entités américains conformément à la Loi anti-sanctions étrangères, a annoncé vendredi un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le 16 juillet, le département d'Etat des Etats-Unis, le département du Trésor américain, le département du Commerce des Etats-Unis et le département américain de la Sécurité intérieure ont émis le prétendu "Conseil des affaires de Hong Kong". Le bureau de contrôle des actifs étrangers (Office of Foreign Assets Control, OFAC) du département du Trésor américain a imposé des sanctions financières à sept directeurs adjoints du Bureau de liaison du gouvernement populaire central dans la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) en les ajoutant à sa liste de ressortissants spécialement désignés.
Les Etats-Unis ont concocté le prétendu "Conseil des affaires de Hong Kong" pour salir sans fondement l'environnement commercial de Hong Kong, et ont imposé illégalement des sanctions à plusieurs responsables du Bureau de liaison du gouvernement populaire central dans la RASHK. Ces actes violent gravement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, et interfèrent sévèrement dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine s'y oppose fermement et le condamne fortement, a noté le porte-parole.
En réponse à la pratique erronée de la partie américaine, la Chine a décidé de prendre des contre-mesures réciproques, et d'imposer des sanctions à sept individus et entités américains conformément à la Loi anti-sanctions étrangères, y compris l'ancien secrétaire américain au Commerce Wilbur Louis Ross, la présidente de la Commission d'examination de l'économie et de la sécurité sino-américaine (U.S.-China Economic and Security Review Commission, USCC) Carolyn Bartholomew, l'ancien directeur du personnel de la Commission exécutive du Congrès américain sur la Chine (CECC) Jonathan Stivers, DoYun Kim de l'Institut national démocratique pour les affaires internationales, le responsable du programme principal de l'Institut républicain international (IRI) Adam Joseph King, la directrice pour la Chine de Human Rights Watch, Sophie Richardson, et le Conseil démocratique de Hong Kong, a souligné le porte-parole.
"Je voudrais souligner une fois de plus que Hong Kong est la région administrative spéciale de la Chine et que ses affaires font partie intégrante des affaires intérieures de la Chine. Toute tentative des forces extérieures d'interférer dans les affaires de Hong Kong serait aussi futile qu'une fourmi essayant de secouer un grand arbre", a ajouté le porte-parole.