Dernière mise à jour à 09h11 le 12/08
Politiser la recherche des origines du nouveau coronavirus ne fera que compromettre la coopération anti-pandémique et coûtera davantage de vies face aux mutations résurgentes et fréquentes de ce virus, avertit l'ambassadrice de Chine au Népal, Hou Yanqi.
"L'acte irresponsable et non scientifique de vouloir politiser ce sujet constitue le virus politique le plus dangereux, qui ne fera qu'entraver gravement la coopération mondiale dans l'étude des origines, compromettre la coopération anti-pandémique et coûter plus de vies", écrit-elle dans une tribune publiée lundi sur le site d'informations népalais Onlinekhabar.
"Nous pensons que ce n'est que lorsque toutes les parties de la communauté internationale s'uniront et coopèreront dans l'esprit de la science pour trouver la véritable origine du virus (...) que nous pourrons lutter efficacement contre ce virus, le vaincre et créer des conditions propices à la préservation de la sécurité et de la santé communes de l'humanité, ainsi que favoriser la reprise économique", juge Mme Hou.
La Chine a pris l'initiative de coopérer avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de façon "ouverte, transparente et responsable", a invité à deux reprises le groupe d'experts de l'OMS en Chine pour une étude sur l'origine, a publié le rapport d'étude conjoint OMS-Chine en mars et a fait "des contributions importantes" à la coopération internationale sur le traçage du virus, rappelle-t-elle.
"Cet effort doit être poursuivi en collaboration avec d'autres acteurs, car c'est le seul moyen de vaincre le virus", indique la diplomate.
La tentative de certains pays et individus de vouloir "faire de la Chine un bouc émissaire afin de se décharger de la responsabilité de leur piètre réponse à la COVID-19 et d'atteindre l'objectif politique de salir et d'isoler la Chine" a rencontré l'opposition de personnes clairvoyantes et de près de 70 pays, ainsi que celle de plus de 300 partis politiques, organisations et groupes de réflexion dans plus de 100 pays et régions, poursuit Mme Hou.
Pour l'ambassadrice, "il faut souligner que la recherche de l'origine du virus est une question scientifique complexe et qui devrait être étudiée par des scientifiques dans l'esprit de la science", ajoute-t-elle.
"Tous les pays du monde devraient également participer activement à la coopération internationale sur la recherche des origines avec une attitude ouverte et étudier ensemble la source du coronavirus afin de soutenir la lutte mondiale contre la pandémie", conclut Hou Yanqi.
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