Mohammed Elshijh, un doctorant égyptien à l'Université des Langues et de la Culture de Beijing, a choisi d'étudier la littérature chinoise après avoir obtenu son baccalauréat en 1999.
En tant que deux pays ayant une histoire longue et riche, la Chine et l'Egypte ont beaucoup en commun, dit Mohammed Elshijh, ajoutant que Mo Yan, lauréat du Prix Nobel de littérature 2012, est également populaire dans son pays natal.
« J'ai lu des romans de Mo Yan comme 'Le Sorgho Rouge' et 'La Vie et la Mort me fatiguent'. Ses livres sont remplis des odeurs de la campagne et reflètent les relations entre la terre et les agriculteurs », a-t-il dit.
Le 11 octobre dernier, Mo Yan, 57 ans, est devenu le premier écrivain chinois à remporter ce prix littéraire de premier plan. Il assistera à la cérémonie de lundi.
L'Académie suédoise décrit les œuvres de Mo comme ayant combiné un « réalisme hallucinant » avec les contes chinois, l'histoire et la vie des Chinois d'aujourd'hui.
« Grâce à un mélange de fantastique et de réalité, des perspectives historiques et sociales, Mo Yan a créé un monde rappelant, dans sa complexité, ceux qu'on voit dans les écrits de William Faulkner et Gabriel Garcia Marquez, et en même temps, trouvé un point de départ dans la littérature ancienne chinoise et la tradition orale chinoise », a cité l'Académie lors de l'attribution du prix.
Mohammed Elshijh a dit avoir été enthousiaste quand il a appris que Mo Yan avait remporté le prix.