Le nombre de lycéens migrants qui passeront le concours national d'entrée à l'université, ou gaokao, dans leur ville d'accueil sera multiplié par douze cette année par rapport à 2013 en raison de l'assouplissement de la politique relative à l'examen d'entrée basée sur le lieu de naissance.
L'accès des citoyens chinois aux allocations, à la sécurité sociale et à l'éducation est limité à la région où le ménage est officiellement enregistré, soit dans la plupart des cas leur lieu de naissance.
Bien que le gouvernement n'impose plus que le lieu de la scolarisation obligatoire des enfants de migrants dépende de leur lieu de naissance, cette restriction n'a été levée pour le gaokao qu'en 2012. Beaucoup de familles rurales ayant immigré dans les villes pour trouver un meilleur emploi se sont plaintes de l'inconvénient pour leurs enfants de rentrer dans leur région natale pour passer l'examen.
Quelque 56.000 lycéens passeront localement cette année le gaokao, soit une augmentation de 4.400 lycéens par rapport à 2013, la première année suivant la levée de l'interdiction, a indiqué vendredi le ministère de l'Education dans un communiqué.
Selon le communiqué, la faible réaction que la politique a suscitée en 2013 est due au fait qu'elle n'avait pas été publiée en temps voulu et à la complexité des procédures d'application.
En 2013, douze provinces et municipalités ont organisé le gaokao pour les lycéens migrants et la mesure devrait être étendue cette année à vingt-huit régions de niveau provincial.