Weibo interdit le téléchargement de longs clips vidéos

Le réseau social chinois Sina Weibo, fermera l'accès pour le téléchargement des clips vidéos de plus de 15 minutes, suite à une réforme de son service audio-visuel en ligne, selon un communiqué officiel publié mercredi.

Avec plus de 340 millions d'utilisateurs actifs mensuels, le premier site de microblog chinois, devrait également interdire aux comptes sans licence de diffusion en ligne d'émettre certains programmes, afin de renforcer les réglementations sur le contenu des vidéos.

Une mesure qui intervient après que l'administration nationale de la presse, de la publication, de la radio, du film et de la télévision (SARFT) ait demandé aux trois principaux sites, Weibo, le site d'informations Ifeng.com et ACFUN, de mettre un terme à leur service de streaming multimédia pour un manque de certificat sur la publication de vidéos.

Dans une déclaration publiée jeudi dernier sur son site officiel, la SARFT a déclaré que ces sites avaient diffusé «de nombreux productions non conformes aux règles de l'Etat et les programmes de commentaires sociaux, qui expriment des opinions négatives».

L'administration a exigé des plateformes concernées de fermer ces services de vidéo et audio, et d'effectuer un contrôle pour proposer aux internautes un cyberespace plus propre.

«Nous acceptons sincèrement les critiques du gouvernement et allons améliorer la supervision de l'ensemble de nos programmes », a répondu Weibo, ajoutant vouloir renforcer les coopérations avec les médias d'Etat, y compris CCTV et l'agence de presse Xinhua, pour présenter les opinions publiques.

Weibo a également noté que tous les films et séries télévisées sans autorisation de publication seront supprimés et interdits dans le cadre d'une campagne de rectification.

La réglementation renforcée pour la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux fait suite à un effort disciplinaire plus tôt ce mois-ci, où l'Administration du cyberespace de Beijing a demandé à plus de soixante comptes de réseaux sociaux, dont le fameux «China n°1. Paparazzi Zhuo Wei», d'arrêter les spéculations commerciales et diffamation envers les célébrités, et suscitant des rumeurs sur leur vie privée.