L'urbanisation accélérée de la Chine doit bénéficier à la modernisation agricole et celles-ci doivent se compléter l'une l'autre, a déclaré mardi le vice-Premier ministre Li Keqiang.
Il a tenu ces propos en présidant une réunion à l'Institut du Bureau national des céréales, après avoir visité le laboratoire de stockage des céréales et celui de la sécurité alimentaire de l'institut.
L'urbanisation libérera le potentiel considérable de la demande domestique, tandis que la modernisation agricole est un fondement essentiel et un soutien crucial au développement économique et social, a-t-il souligné.
"La réforme de la Chine a commencé depuis les régions rurales il y a environ trois décennies. Nous devons encore nous appuyer sur la réforme et l'innovation afin de maintenir et gérer les 'greniers du pays' et de promouvoir les quatre nouvelles modernisations", a-t-il rappelé.
Les quatre nouvelles modernisations se réfèrent à la modernisation de l'industrialisation, de l'informatisation, de l'urbanisation et de l'agriculture.
L'Académie des sciences sociales de Chine a publié mardi le Rapport annuel 2012 sur l'Intégration urbaine et rurale de Chine , révélant que comme une partie importante de la main-d'oeuvre rurale se déplace vers les villes et les secteurs industriels, "l'insuffisance de main-d'oeuvre est devenue un facteur clé qui entrave la production céréalière du pays".
Selon les statistiques officielles, la production de céréales a progressé de 3,2% en base annuelle en 2012 à 589,57 millions de tonnes. Cependant, le pays est confronté à une tension de l'approvisionnement céréalier en raison de la hausse de la demande due à la croissance de la population.