Le constructeur automobile français Renault s'engage à maintenir ses serives en Iran malgré les sanctions internationales contre Téhéran, a rapporté mercredi le Tehran Times citant un responsable du groupe français.
Gilles Normand, un haut responsable de Renault, a déclaré que l'Iran est l'un des principaux marchés pour les produits de Renault et que son groupe remplira ses obligations pour la fabrication de nouveaux produits et de pièces de rechange pour ses clients iraniens.
Renault envisage de mettre en place un bureau régional au Moyen-Orient, a-t-il indiqué, ajoutant que l'Iran sera un élément clé dans la mise en place de bureau.
Dans les neuf premiers mois de l'année iranienne (mars- décembre 2012), l'Iran a exporté 44.682 voitures de tourisme pour une valeur de 257 millions de dollars, soit une hausse de 330% en valeur et de 284% en volume par rapport à la même période de l'année précédente, selon le quotidien iranien.
L'Irak est le principal importateur de voitures iraniennes.
Le directeur de l'administration des douanes de l'Iran, Abbas Memarnejad a déclaré lundi que l'Iran cesserait l'exploration de voitures à partir de la prochaine année iranienne qui débutera le 21 mars.
Les constructeurs automobiles iraniens font face à l'augmentation du coût de production et au manque de de savoir-faire suite au départ des constructeurs automobiles étrangers en raison des sanctions de la communauté internationale contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé.
Le principal constructeur automobile iranien Khodro, qui a noué un partenariat avec le constructeur français Peugeot depuis 1989, a dû fermer certaines de ses usines de production.
L'Iran envisage de construire sa plus grande usine de production de voiture d'ici 2015 pour produire 5 millions de voitures par an, selon le journal iranien.