Les rivaux politiques égyptiens se sont rencontrés jeudi pour signer un accord dénonçant les violences et mettre en place des mécanismes pour un dialogue national permettant de sortir le pays de la crise actuelle.
Les leaders des factions rivales égyptiennes, y compris le principal bloc d'opposition, le Front du salut national (FSN), ont participé à cette réunion parrainée par l'institution islamique égyptienne al-Azhar.
L'ancien diplomate et homme politique libéral, Mohamed ElBaradei, l'ancien chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, et l'ancien candidat de gauche à la présidentielle, Hamdeen Sabahy, étaient présents à la réunion, aux côtés des leaders des partis islamistes tels que le parti Liberté et Justice (FJP) des Frères musulmans, le parti salafiste al-Nour, le parti modéré Wasat, et d'autres.
"Le dialogue basé davantage sur des garanties que sur des conditions est le seul moyen de résoudre les problèmes que rencontre l'Egypte au niveau de sa transition démocratique", a déclaré le leader du FJP, Mohamed Saad al-Katatni, faisant référence aux conditions préalables fixées par le FSN lundi quand il a rejeté l'invitation au dialogue du président Mohamed Morsi.
Pour sa part, le chef d'al-Wasat, Abdul-Ela Madi, a déclaré que la réunion a souligné que tous les rivaux politiques égyptiens rejetaient la violence et favorisaient la formation d'un comité de dialogue impliquant toutes les forces politiques.