Flash :

L'influence stabilisatrice de la Chine sur l'économie du monde Les marchés émergents, principaux contributeurs à la croissance mondiale (vice-PM singapourien) Transport : le monde a besoin de plus de 29 000 avions neufs d'ici 20 ans (Airbus) Coup d'envoi de la 12e Convention mondiale des entrepreneurs chinois à Chengdu L'Espagne révise à la hausse sa prévision de croissance à 0,7% pour 2014 Un séisme fait 208 morts dans le sud-ouest du Pakistan Sandra Bullock en couverture de Vogue US Emma Watson n'est plus une enfant-star Le top-modèle chinois Liu Wen en couverture de Vogue Thaïlande Pakistan : un séisme au fait naître une nouvelle île près de Gwadar Selon les Shebab, la « veuve blanche » n'aurait pas participé à l'attaque de Nairobi L'attaque hardie d’un aigle royal sur un cerf sika La fortune par habitant suisse reste la plus élevée au monde Violent séisme au Pakistan : le nombre de morts s'élève à 93 Rencontre historique Hollande-Rohani au siège des Nations-Unies Rohani : « L'Iran n'est pas une menace pour le monde » La société Fonterra aura 30 fermes en Chine d'ici 2020 Chine : opinions divergents sur le rapprochement PSA-Dongfeng La banque centrale injecte des fonds pour atténuer le resserrement des liquidités Madagascar : plus de 1000 candidatures pour les prochaines élections législatives

Beijing  Ensoleillé  25℃~10℃  City Forecast
Français>>Economie

L'influence stabilisatrice de la Chine sur l'économie du monde

( le Quotidien du Peuple en ligne )

25.09.2013 à 13h56

Les marchés boursiers de Chine ont enregistré d'assez bonnes performances au cours des dernières semaines grâce à des données économiques plutôt positives qui suggèrent un changement par rapport au ralentissement de la croissance qui a caractérisé l'économie chinoise au cours des derniers trois ans et demi.

Les nouveaux chiffres de la production industrielle et des services laissent entendre que l'économie chinoise pourrait entrer dans une phase de croissance modérée mais régulière, après avoir ralenti au cours de 12 des 14 derniers trimestres.

« Il semble y avoir eu un retournement de l'activité économique depuis la volatilité financière de juin », a dit Alaistair Chan, économiste chez Moody Analytics. « Les données de juillet ont été très bonnes et nous nous attendons à ce que la tendance se poursuive en août ».

« Le Gouvernement a procédé à quelques mini-mesures de relance, mais finalement je pense que l'économie ne ralentissait pas autant qu'il le semblait aux observateurs en juin », a-t-il ajouté. « Selon nos prévisions, la croissance cette année devrait être proche de l'objectif de 7,5% du gouvernement ».

L'indicateur officiel de l'activité manufacturière de Chine (Purchasing Managers' Index, PMI), publié par le Bureau National des Statistiques et la Fédération chinoise de logistique et des achats, a bondi à 51 en août contre 50,3 en juillet, bien plus que les prévisions d'ensemble de 50,6.

Une grande partie de la hausse est due aux nouvelles commandes à l'exportation, avec le sous-indice en hausse à 52,4 en août contre 50,6 en juillet. Les nouvelles commandes ont aussi augmenté à 50,2, contre 49. Le PMI flash d'HSBC a également augmenté à 50,1 en août, contre 47,7 en juillet.

L'indice PMI non-manufacturier a légèrement baissé à 53,9 contre 54,1 en juillet, mais les services ont atteint leur plus haut niveau en cinq mois en août.

L'indice PMI des services Markit/HSBC, publié le 4 septembre s'est établi à 52,8 en août, contre 51,3 en juillet, son plus haut niveau depuis mars.

Dans les deux cas, des chiffres au-dessus 50 sont le signal d'une expansion.

« La hausse des nouvelles commandes a établi de bonnes bases pour la croissance dans les mois à venir », a déclaré dans un communiqué Cai Jin, Directeur adjoint de la Fédération chinoise de la logistique et des achats.

De nombreux économistes n'ont pas tardé à réviser leurs prévisions de croissance pour la seconde moitié de l'année, la fixant désormais à 7,7%.

Mais si ce regain d'optimisme est généralisé, il n'est pas unanime.

« Il est intéressant de noter que ce rebond se produit dans une large tendance structurelle à la baisse des chiffres d'enquête », explique Rahul Ghosh, Directeur de recherche pour l'Asie chez Business Monitor International (BMI).

« En l'absence d'une forte injection de crédits et d'un plan de relance dynamique -les deux apparaissant peu probables- le rebond dans le secteur manufacturier pourrait s'avérer difficile à soutenir », dit-il.

Pourtant, des tentatives limitées pour stimuler l'économie pourraient maintenir le niveau de croissance pour le reste de l'année, dit M. Ghosh. IMC s'attend à une croissance de 7,5% pour l'année pleine.

Fait intéressant, le retour à une croissance plus forte peut être entraîné par la consommation intérieure et par les grandes entreprises qui étaient dans une meilleure position pour surmonter une crise des liquidités en juin, a déclaré dans une note Lu Ting, économiste en chef pour la Chine chez Bank of America Merrill Lynch.

Mais les bonnes nouvelles sont assez générales dans l'économie. Les perspectives d'exportation pourraient également s'améliorer, car la demande des économies développées se développe et le Gouvernement poursuit ses plans d'élimination de la surcapacité.

« La hausse de l'indice PMI officiel a été principalement due aux ‘nouvelles commandes' ... ce qui suggère que la reprise séquentielle en cours commence à être tirée par la demande extérieure, quand bien même la demande intérieure reste le principal moteur », a ajouté M. Lu.

De bonnes nouvelles pour la Chine peuvent être considérées comme de bonnes nouvelles pour la plus grande partie de la région.

L'économie chinoise, de plus en plus importante, a un impact croissant sur le reste du monde et en particulier sur les économies voisines ayant des liens particulièrement étroits. La perspective d'un atterrissage brutal en Chine est suffisante pour effrayer même les plus solides des décideurs.

Dans un article récent, les économistes Moody Analytics ont peint un tableau effrayant de ce à quoi un atterrissage brutal en Chine pourrait ressembler. Bien que moins grave que la crise financière mondiale de 2008, l'impact serait tout de même sévère.

Un écart de production d'environ 5% du PIB dans la partie continentale de Chine aurait des effets sévères sur les économies comme Singapour, Taiwan, Hong Kong, la Malaisie, la Thaïlande et la Corée du Sud.

Singapour, par exemple, pourrait voir sa production baisser de près de 10% de son PIB. La production de la Corée du Sud pourrait baisser d'environ 6%. Les autres seraient quelque part entre les deux.

D'autres pays, comme le Japon, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, les Philippines, l'Indonésie et l'Australie seraient moins touchés. Le Japon pourrait enregistrer un écart de 5% tandis que l'Australie perdrait probablement environ 1% de son PIB.

« La Chine a clairement un impact important mais tout atterrissage brutal qu'il y aurait là-bas aurait moins d'incidence sur le reste de l'Asie que lors de la crise financière mondiale de 2008 /09 », dit M. Chan de Moody.

Une partie de la raison de ce faible impact est le rôle que la Chine joue dans les marchés d'exportation. La Chine est le plus grand marché d'exportation pour de nombreux produits, mais ce n'est pas toujours le dernier.

L'électronique et les composants, par exemple, sont exportés vers la Chine et assemblés en produits complets qui sont ensuite expédiés pour la vente aux États-Unis, en Europe, quand ils ne reviennent pas même dans les pays d'où les composants sont originaires.

Une demande soutenue à l'étranger pour des produits qui passent par la Chine pourrait ainsi tempérer un atterrissage brutal.

En d'autres termes, la croissance américaine ralentirait légèrement, mais cela ne suffirait pas à pousser le pays dans une sorte de récession, selon Moody Analytics.

Des pays comme la Malaisie et la Thaïlande devraient souffrir davantage parce qu'ils comptent sur l'achat par la Chine d'environ 12% de leurs exportations. L'effet domino toucherait également la consommation privée dans ces pays, non seulement en raison de la baisse des salaires et des pertes d'emplois, mais aussi en raison de l'effet négatif des mauvaises nouvelles en provenance de Chine.

Il s'agit d'un scénario du pire qui pourrait exacerber une évolution déjà en cours.

« Pour sa plus grande partie, l'univers des marchés émergents connaît une grave réévaluation du risque du fait de coûts d'emprunt plus élevés, de pertes sur les marchés boursiers et dépréciation majeure des taux de change », dit M. Ghosh.

Articles recommandés:

Le Victoria & Albert Museum achète un pistolet fabriqué en 3-D

Un Américain traverse l'Atlantique avec 370 ballons

Wang Fei et Li Yapeng divorcent... finalement un couple comme les autres

Musique aquatique à Tianjin

Le top 10 des femmes les plus séduisantes

La « double lune » de la Fête de la Mi-automne

Michael, je veux bouger avec toi !

Hawking apporte son soutien au suicide assisté

Les gâteaux de lune artisanaux populaires



  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales