Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères, a déclaré lors de sa conférence de presse le 24 février à Beijing, que la France connaît actuellement un important déficit commercial avec la Chine, et qu'il encourageait les entreprises chinoises à investir en France afin de changer la situation des échanges commerciaux franco-chinois.
Les relations politiques entre les deux pays sont toujours sur une bonne voie de développement, alors que celle du commerce demande plus d'échanges, a-t-il dit. « Sur le plan commercial, par rapport à la Chine, la France a enregistré en 2013 un déficit de près de 26 milliards d'euros, c'est-à-dire 40% du déficit total de la France. Et cela ne peut pas continuer ainsi ». Le ministre français a suffisamment de confiance dans les relations franco-chinoises et il pense que la volonté sur le plan politique peut servir à résoudre ces problèmes commerciaux.
A part approfondir des partenariats de long-terme, la France et la Chine doivent amplifier leur coopération dans le nucléaire civil, l'aéronautique, etc, et l'étendre aussi à de nouveaux domaines de partenariat, par exemple dans l'agroalimentaire, le développement urbain durable, dans la santé, etc. Il espère que le gouvernement chinois ouvrira les portes aux produits français, surtout aux produits agricoles et viticoles.
Monsieur Fabius a dit que le président français lui avait transmis un message, accueillir de plus en plus d'investissements chinois, « nous devons attirer davantage d'investissements chinois en France, parce qu'ils sont encore trop faibles ». Selon le ministre français, quelques investissements emblématiques ont déjà eu lieu : l'entrée du constructeur chinois Dongfeng au capital de PSA ; les investissements de Synutra dans une laiterie en Bretagne, ou l'arrivée de Hainan Airlines dans Aigle Azur.