Certaines entreprises cotées possèdent un contrôle interne encore insuffisant, tandis que d'autres manquent de motivation pour améliorer leur gouvernance, selon un récent rapport du gouvernement.
Parmi les 2.489 entreprises cotées aux bourses de Shanghai et de Shenzhen fin 2013, 2.312 ont rendu publics leurs rapports de contrôle interne, soit 92,9% du total, explique un rapport réalisé conjointement par le ministère des Finances, la Commission de contrôle boursier (CCB) de Chine et l'Université de finance et d'économie du Shandong.
Cependant, seules 428 entreprises ont mis en lumière les lacunes de leur contrôle interne, soit à peine 18,5% des entreprises ayant publié ces rapports, selon le document.
Ce dernier note que "certaines entreprises n'ont évoqué le contrôle interne que du bout des lèvres".
Le contrôle interne représente le processus systématique utilisé par les entreprises, notamment dans leur contrôle budgétaire, le fonctionnement quotidien, les compensations, la gestion des filiales, l'évaluation des performances et la formation du personnel.
Le document exhorte à des informations de meilleure qualité concernant les pratiques de contrôle interne des entreprises cotées et à un encadrement plus strict du pouvoir des présidents ou des PDG de ces entreprises.