Le secteur chinois du transport aérien à bas prix qui est en plein développement ne devrait pas être affecté par la disparition dimanche d'un vol d'AirAsia Berhad, car ce genre de transporteurs a de bons antécédents en matière de sécurité, d'après certains experts.
La disparition du vol QZ8501 met en cause la sécurité du modèle d'affaires à bas coût et conduit certains à se demander si les opérateurs du genre chinois seront affectés.
Cependant, aucune preuve ne montre que les compagnies aériennes low-cost ne sont pas aussi sûres que ceux à service complet. D'après plusieurs initiés et experts, les premières vont maintenir leur croissance en Chine
" Presque toutes les sociétés low cost affichent globalement de bonnes performances en matière de sécurité et le cas d'AirAisa n'est qu'un accident ", a évoqué Zhang Zuhan, porte-parole de Spring Airlines.
" Les normes concernées requises par les autorités de l'aviation sont les mêmes pour celles à service complet et low-cost. Les dernières investissent beaucoup pour assurer la sécurité. "
Les compagnies chinoises à bas coût dont le nombre s’élève à six aujourd'hui contre deux en 2013, couvrent 8% des routes intérieures, par rapport à seulement 0,7% en 2006, selon le centre aviatique CAPA, un cabinet d'analyse du marché global de l'aviation. Cette tendance ne sera pas interrompue par l'événement d'AirAsia, a indiqué Li Xiajin, professeur en économie des transports à l'Université de l'aviation civile de Chine basée à Tianjin.
La réduction du coût et la limitation des services gratuits, ainsi que l'introdution d'éléments bénéficiaires et l'augmentation de facteurs de charge sont leurs méthodes pour être efficaces au lieu de faire baisser les standards de sécurité.
Le soutien du gouvernement envers le secteur et la demande croissante des passagers continueront à stimuler leur développement dans le pays.
" Les transporteurs low-cost locaux possèdent un marché important en Chine, mais il existe également des défis, tels que la concurrence des trains à grande vitesse", a ajouté M. Li.