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| La cérémonie de signature du protocole d'accord sur l'établissement de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, le 24 octobre 2014 à Beijing. [Photo / Xinhua] |
Les négociateurs en chef vont se réunir à Singapour aujourd'hui mercredi pour le compte des membres fondateurs afin de discuter de l'attribution des cinq postes les plus importants de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB), proposée par la Chine.
D'après certains articles de presse, l'AIIB prévoit de distribuer 75% de ses actions aux nations asiatiques. Et la participation sera répartie entre les pays membres en fonction de leur produit intérieur brut et de la parité de pouvoir d'achat.
Si c'est le cas, ainsi que l'Institut coréen de politique économique internationale l'a estimé dans un rapport, c'est la Chine qui possèdera le plus d'actions, suivie par l'Inde, l'Indonésie, l'Allemagne et la Corée du Sud.
Mais cela fait encore l'objet de discussions, et rien n'a encore été confirmé.
Selon un communiqué du Ministère des finances de Singapour publié mardi, la réunion, appelée « 5e réunion des négociateurs en chef », aura également pour but de discuter des projets d'articles de l'accord et des politiques opérationnelles de la banque pour l'AIIB.
La réunion, d'une durée de trois jours sera co-présidée par Shi Yaobin, Vice-ministre du Ministère chinois des finances, et Yee Ping Yi, Vice-secrétaire du Ministère des finances de Singapour, a également précisé le communiqué.
Un total de 57 pays a rejoint l'AIIB en tant que membres fondateurs. Mais parmi le Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7), les Etats-Unis, le Japon et le Canada demeurent absents.
D'après certains articles de presse, le Japon est sur le point d'annoncer des investissements de 100 milliards de Dollars US dans des routes, des ponts, des chemins de fer et d'autres projets de construction en Asie, quelques semaines après que la Chine ait exposé son projet de nouvelle banque de développement des infrastructures dans la région.
Cette somme correspond exactement aux 100 milliards de Dollars US prévus de capital de base de l'AIIB que Beijing et plus de 50 Etats membres fondateurs sont en train de créer.
De son côté, les Etats-Unis ont mis en garde les pays souhaitant rejoindre la banque, que Washington considère comme une rivale de la Banque mondiale qu'elle domine, citant ce qu'elle a qualifié de manque de transparence, de doutes sur les prêts et les garanties environnementales et d'inquiétudes au sujet de l'influence de Beijing.
La Chine a pour sa part répondu dit qu'elle n'aura pas de droit de veto au sein de l'AIIB, contrairement à la Banque mondiale, où Washington a un droit de veto limité.
Les membres fondateurs devront initialement verser jusqu'à un cinquième des 50 milliards de Dollars US du capital autorisé de l'AIIB, qui sera ultérieurement porté à 100 milliards de Dollars US.
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