Extension de l'aéroport de Shanghai

L'aéroport international de Pudong à Shanghai va connaître une nouvelle phase d'expansion d'ici 2019.

Pour Shanghai, les nouvelles installations représentent une étape importante dans l'objectif de devenir une plaque tournante du transport aérien de classe mondiale, a déclaré l'Administration de l'aéroport de Shanghai.

Les deux nouveaux terminaux, d'une surface de 622 000 mètres carrés -bien plus grand que le terminal T1- pour une capacité totale de 80 millions de passagers par an, soit une augmentation significative de plus de 60 millions de personnes, a précisé la direction lors de la cérémonie du lancement de l'agrandissement de la troisième phase.

Les deux sites, situés au sud des deux terminaux existants, seront connectés les uns aux autres via un système de transport rapide.

«Après l'enregistrement au T1 ou T2, les passagers pourront emprunter un métro spécial, plus rapide que la marche et les navettes, pour accéder aux salles de satellite», a expliqué Dai Xiaojian, vice-président de l'aéroport de Shanghai.

Une cinquième piste sera également construite pour un investissement de 20,6 milliards de yuans (3,18 milliards de dollars).

"A partir de 2020, les deux aéroports de Shanghai : Hongqiao et Pudong auront un débit annuel de 120 millions de passagers, ce qui placera la ville dans le top 3 mondial", a indiqué Jing Yiming, le président de l'aéroport.

La hausse de la demande a dépassé la capacité de Pudong de 42 millions de passagers par an. Même après plusieurs rénovations, la zone de l'aérodrome et des terminaux sont exploités dans des conditions de surcharge, a souligné Dai.

Une augmentation continue du volume du trafic est attendue avec la maturation de la Zone pilote de libre-échange et l'ouverture prochaine de Shanghai Disney Resort.

"Les salles de satellites, composées de six étages et un sous-sol, permettra de résoudre les goulots d'étranglement apportés par la saturation des capacités et un nombre insuffisant de portes d'embarquement", a-t-il noté.

Dai a également fait observer que les embouteillages produits par la circulation des taxis, navettes et autres véhicules sur terrain entre les aéronefs s'étaient aggravés, réduisant l'efficacité et augmentant les risques au niveau de la sécurité.