Dernière mise à jour à 16h56 le 19/01
La surchauffe des prix guette et le spectre de la bulle immobilière se fait de plus en plus sentir dans certaines villes mondiales. Plus précisément dans 12 des 15 auditées par la banque UBS, qui a publié une étude sur ce sujet.
Londres et Hong Kong ont survolé le classement. Les prix immobiliers y sont les plus surévalués, suivis pas Sydney, troisième, Vancouver quatrième et San Francisco cinquième. Amsterdam, Genève, Zurich, Paris et Francfort complètent le top 10.
A Paris, les prix ont baissé de 10% environ depuis le plus haut de 2011. Cependant, ils restent en moyenne de 170% supérieurs au niveau de 1998. A Amsterdam, les tarifs ont chuté de 25% sur cette période, tandis qu'ils ont augmenté de 20% à Francfort.
Dans l'ensemble, sauf Londre, le Vieux Continent tend à s'éloigner de la zone à risque. Dans une certaine mesure, c'est grâce à l'action de la Banque centrale européenne (BCE), dont les mesures accommodantes comme le rachat massif de dettes. Mais il reste loin de l'équilibre, qui n'est atteint que dans de rares villes américaines, selon l'étude. C'est le cas de New York et de Boston, tandis que l'immobilier de Chicago serait même sous-évalué.
En moyenne, après la crise des subprimes en 2008, les prix ont subi une correction d'environ 30% dans ces métropoles internationales. Un ajustement qui faisait suite à une hausse de 130% des prix depuis les années 1990, a indiqué la banque. (Source : LaVieImmo.com)