Dernière mise à jour à 08h42 le 29/01
Le fondateur et président du Conseil consultatif de Bloomberg New Energy Finance (BNEF) a estimé mercredi que la Chine était à la pointe des investissements dans les énergies propres.
Selon une nouvelle étude publiée par BNEF mercredi, les investissements dans les énergies propres dans le monde ont atteint un niveau record en 2015, en particulier grâce à la contribution de la Chine, a révélé M. Liebrich à la presse lors d'un sommet d'une journée sur les énergies propres.
"J'ai indiqué que [la Chine] était à la pointe des investissements dans les énergies propres, car elle enregistre à présent une nette avance", a-t-il indiqué.
Sur les 330 milliards de dollars investis dans les énergies propres en 2015, 110 milliards de dollars ont été investis par la Chine, soit nettement plus que le deuxième plus gros investisseur, les Etats-Unis, qui n'ont investi que 57 milliards de dollars, a précisé M. Liebrich.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, l'ancien vice-président américain Al Gore et l'ancien maire de New York Michael Bloomberg ont participé au "Sommet des investisseurs sur les risques climatiques : 1.000 milliards pour les énergies propres".
Le sommet a rassemblé des investisseurs et des dirigeants du monde entier venus discuter des moyens d'accroître les investissements dans les énergies propres à 1.000 milliards de dollars par an afin de contenir la hausse de la température mondiale à moins de deux degrés celsius.
M. Liebrich a indiqué qu'il était convaincu que la Chine continuerait à contribuer à accroître les investissements dans les énergies propres pendant sa transition économique, comme défini par le plan quinquennal.
L'augmentation des investissements dans les énergies propres en 2015 malgré les circonstances difficiles a été un signe positif, a-t-il noté.
"Pour le secteur des énergies propres, la baisse durable des prix du pétrole et du gaz est indiscutablement préoccupante", a-t-il ajouté.
M. Liebrich a en outre souligné que des signes positifs tels que le nouvel accord sur les changements climatiques conclu à Paris en décembre dernier indiquaient que les investissements dans les énergies vertes pourraient atteindre de nouveaux records en 2016.
Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, a indiqué à la presse que de plus en plus d'opportunités s'offraient aux investisseurs pour apporter des changements positifs.
"L'important n'est pas les résultats trimestriels, mais la stabilité sur le long terme de l'économie et de l'industrie dans son ensemble", a-t-elle ajouté.