Dernière mise à jour à 16h36 le 07/03
L'armée doit réviser les réglementations concernant l'usage des smartphones dans les casernes, a indiqué, lundi, un reportage publié par le Quotidien de l'APL.
En juillet 2015, l'Armée populaire de Libération (APL) a publié un document autorisant les soldats et officiers à utiliser des smartphones et l'Internet mobile dans les casernes durant leur temps libre.
Selon un sondage mené par le quotidien, 76% des 378 répondants venant des cinq unités de l'APL et d'une université militaire utilisent le smartphone, et 80% sont autorisés à l'utiliser dans les casernes ou campus.
De nombreux soldats et officiers aimeraient voir les réglementations sur l'usage des smartphones s'assouplir, étant donné qu'il y a souvent une limite posée aux ordinateurs disponibles dans les casernes.
"Dans l'environnement relativement fermé des casernes, de nombreux soldats se sentent isolés sans l'Internet", a déclaré un officier Li Duo.
Alors que les armées préfèrent avoir plus d'accès à l'Internet, la fuite des informations constitue une préoccupation.
Le GPS, la caméra et la transmission des données posent un menace sur la confidentialité du travail militaire, a reconnu le soldat Chen Shida, qui travaille sur la gestion des documents classés.
Les résultats du sondage montrent que plus de 70% des répondants avaient utilisé leur téléphone pour prendre des photos dans les casernes ou campus, et que plus de la moitié n'avaient jamais fait attention à la fonction de GPS.
Cependant, selon Ma Ling, le chef d'une unité de communication, des smartphones spéciaux, sans bluetooth, GPS ou annulation du stockage, ainsi que des applications contrôlant l'usage de l'Internet mobile par les soldats et officiers, ont été utilisés pour éviter la fuite d'informations dans certaines casernes.