Dernière mise à jour à 13h57 le 30/03
La Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont l'intention de défendre une plus grande libéralisation des échanges commerciaux, a assuré vendredi le ministre néo-zélandais du Commerce, Todd McClay.
Il a par ailleurs ajouté que Londres et Wellington s'étaient entendus pour jeter les bases de leur future relation commerciale une fois que le Royaume-Uni aura quitté l'Union européenne.
M. McClay s'exprimait après avoir été reçu à Londres par son homologue britannique Mark Price et le ministre du Commerce extérieur Liam Fox, dans la foulée du premier Dialogue sur la politique commerciale tenu un peu plus tôt.
"Ce dialogue va nous permettre de nous appuyer sur notre cadre actuel de relations commerciales en vue de conclure un accord à l'avenir", a-t-il fait savoir dans un communiqué. "Par ce dialogue, nous continuerons de prôner une plus grande libéralisation des échanges commerciaux, des réformes, un savoir-faire partagé, ainsi que d'identifier les moyens de renforcer nos relations".
M. Fox a souligné l'importance que son pays attachait à ces relations avec la Nouvelle-Zélande, notant que les échanges commerciaux bilatéraux dans les biens et les services s'étaient accrus de 13% en 2015.
Indiquant qu'il comptait se rendre dans l'archipel dans les prochains mois, il a précisé que son pays restait partisan de la conclusion d'un accord de libre-échange (ALE) entre la Nouvelle-Zélande et l'Union européenne. Après la fin des discussions exploratoires ce mois, les deux parties devraient entamer des négociations officielles cette année.