Dernière mise à jour à 09h56 le 30/03
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a réitéré son engagement de respecter la Constitution nigérienne en ne cherchant pas à briguer un troisième mandat en 2021.
M. Issoufou a été élu à la tête du pays en 2011, puis réélu en 2016 pour un second mandat de cinq ans qui arrivera à terme en 2021, conformément à la Constitution. Cependant, on lui donne l'intention dans certains milieux nigériens de vouloir faire réviser la Constitution, à la faveur de sa large majorité au Parlement, en vue de briguer un troisième mandat.
"Je suis en train d'exercer mon dernier mandat. En 2021, j'organiserai des élections transparentes et passerai le témoin à celui que les Nigériens auront choisi", assure-t-il dans une interview accordée au magazine Marchés africains paru mercredi.
"Moi, je pense qu'il faut respecter les Constitutions. Et d'ailleurs, quand je me suis présenté aux élections, j'ai fait la promesse qu'un de nos objectifs était de consolider l'ordre démocratique et les institutions démocratiques et républicaines dans le pays. Et cela ne peut se faire en détricotant les Constitutions à chaque fois", a-t-il fait savoir.
S'il arrive à respecter cet engagement, ce serait pour la première fois depuis 1960 qu'il y aurait un passage de témoin de manière pacifique au Niger. "Ce serait un événement historique pour le Niger et j'espère que j'aurai la chance de rentrer dans l'Histoire comme étant le premier président du Niger qui aura passé, de manière pacifique, le témoin à son successeur", observe le président Issoufou.