Dernière mise à jour à 14h09 le 22/01
Au moins deux soldats nigériens ont été tués et trois autres blessés dans une attaque de leur position par Boko Haram samedi matin aux environs de 3 heures à Gueskérou, région de Diffa (extrême sud-est, proche de la frontière du Nigeria), a-t-on appris samedi à Niamey.
Selon la radio privée Anfani qui rapportait cette information dans son édition de samedi midi, l'armée nigérienne a opéré, samedi matin, un ratissage dans la zone de l'attaque.
Cette attaque intervient après qu'une trentaine de combattants du groupe terroriste Boko Haram de la région de Diffa se sont rendus aux autorités nigériennes le 28 décembre dernier au cours d'une importante cérémonie à Diffa.
Le gouvernement s'est engagé à les faire bénéficier d'une amnistie et d'un programme de déradicalisation ainsi que d'un programme de réinsertion économique. Ces ex-combattants de Boko Haram sont gardés sous haute surveillance sur un site à Diffa.
D'autre part, selon des élus locaux, ils sont plus d'une centaine à être sur le point de déposer les armes et le processus est en cours.
Depuis quelques mois, les combattants de Boko Haram sont persécutés de tous cotés à travers des opérations de ratissage de grande envergure conjointes menées par les armées du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, dans la zone où sévit le groupe terroriste, dans l'objectif de l'éradiquer définitivement.
Depuis plus de deux ans, rappelle-t-on, les localités nigériennes de Bosso et Diffa, toutes frontalières du Nigeria, subissent des attaques à répétition du groupe islamiste Boko Haram, à partir de ses positions nigérianes, qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires nigériens, et plusieurs dizaines de milliers de déplacés du Niger et du Nigeria.