Dernière mise à jour à 15h30 le 16/01
En termes de coopération économique et commerciale, la Suisse et la Chine sont toujours à la pointe. En 2007, le pays européen a reconnu le plein statut d'économie de marché à la Chine. A la mi-juillet 2013, les deux nations ont signé un accord de libre-échange, le premier conclu par la Chine et un pays développé d'Europe. C'est aussi l'accord de libre-échange du plus haut niveau et le plus complet auquel est parvenue la Chine au cours des dernières années. Les différents cercles de Suisse estiment généralement que la visite du président Xi Jinping va hisser le niveau de la coopération économique et commerciale bilatérale vers de nouvelles hauteurs.
La Suisse est un partenaire important de la Chine en Europe, et la Chine est le plus grand partenaire commercial de la Suisse en Asie. Dans le contexte défavorable de crise économique mondiale, de déclin de la croissance du commerce mondial, le commerce sino-suisse est tout de même parvenu à maintenir une croissance soutenue. Ainsi, selon les statistiques des douanes suisses, de janvier à septembre 2016, le commerce bilatéral de marchandises sino-suisse a atteint 25,42 milliards de Dollars US, soit une augmentation de 9,4%.
« Le commerce sino-suisse a été en mesure de croître à l'inverse des tendances, principalement en raison de la libération prolongée des dividendes de l'accord de libre-échange bilatéral ». Dans un entretien accordé au Quotidien du Peuple, Geng Wenbing, ambassadeur de Chine en Suisse, a déclaré, depuis l'entrée en vigueur officielle de l'accord en 2014, le commerce bilatéral a connu une augmentation significative, et les investissements bilatéraux sont devenus plus actifs.
Avec la mise en œuvre des mesures de réduction de droits de l'Accord de libre-échange, la Suisse a aboli les droits de douane sur les tous produits industriels chinois, sur la plupart des produits agricoles, avec pour résultat de remarquables bénéfices mutuels.
Les activités bancaires sont le plus grand pilier de l'industrie suisse. Au cours des dernières années, les deux pays ont également obtenu des résultats remarquables en termes de coopération financière. La banque centrale suisse a ainsi signé des accords d'échange de devises bilatéraux, renforcé leur coopération dans les activités en Yuans, conclu des accords de compensation en Yuans et autres documents de coopération. Et au début de l'année dernière, la China Construction Bank a ouvert une succursale en Suisse à Zurich, devenant la première banque chinoise à s'implanter en Suisse.
De nombreux experts estiment que la situation du commerce bilatéral sino-suisse affiche une bonne tendance, en grande partie en raison de la croissance soutenue de l'économie chinoise. En 2016, la Chine a assuré plus de 30% de l'ensemble de la croissance économique mondiale, jouant un véritable rôle de ballast pour la croissance économique du monde. En tant que deuxième plus grande économie du monde, plus grande puissance du commerce de marchandises et pays investisseur majeur à l'étranger, les progrès économiques de la Chine -tout en maintenant la stabilité- et l'amélioration de la qualité et de l'efficacité de son développement, vont permettre de libérer une plus grande demande de marché pour l'économie mondiale, attirer davantage d'investissements, fournir une plus grande richesse de produits, créant davantage d'opportunités de coopération de plus grande valeur.
Ricardo Ortiz, président du Centre pour le commerce international et le développement durable, a déclaré au Quotidien du Peuple que « Depuis que la Chine a rejoint l'OMC, ses capacités de développement ont étonné le monde. De même, l'initiative "Une Ceinture et une Route" proposée par Xi Jinping a fait que le monde est à nouveau plein d'espoir envers la Chine. Je pense que la Chine, grâce à un mécanisme aussi novateur, pourra aussi conduire les pays situés le long de son parcours vers un développement commun et gagnant-gagnant ».
(Wang Yuan et Ren Yan, journalistes au Quotidien du Peuple)