Dernière mise à jour à 08h58 le 08/12
Le Président vénézuélien Nicolás Maduro a annoncé que son pays va créer un système de crypto-monnaie appelé « Petro » soutenu par les réserves de pétrole et d'autres ressources naturelles, dans sa dernière tentative pour faire face à une économie nationale au fond du gouffre et plusieurs séries de sanctions américaines. Selon M. Maduro, la crypto-monnaie (en espagnol, criptomoneda) pourrait aider le Venezuela à échapper aux sanctions internationales. « Le Venezuela va créer une crypto-monnaie pour faire avancer la question de la souveraineté monétaire », a dit le chef de l'Etat vénézuélien, « car elle contribuera à vaincre le blocus financier et à se diriger vers de nouvelles formes de financement international pour le développement économique et social du pays ».
Le Petro sera soutenue par des réserves stratégiques de pétrole, d'or, de gaz et de diamants, un soutien tangible dont le gouvernement espère qu'il l'aidera à faire front à la fois aux sanctions et au taux d'inflation élevé du Venezuela. « Nous avons rejoint le monde du 21e siècle », a dit M. Maduro alors qu'il dévoilait le plan lors d'un salon des sciences et technologies, selon la télévision publique du Venezuela, qui appelle la « petromoneda » « la prochaine étape de l'évolution technologique de l'humanité » qui éliminera la bureaucratie des banques ainsi que le papier-monnaie.
En plus de la crypto-monnaie, le gouvernement du Venezuela va également établir l'Observatoire Blockchain, qui agira comme « une base institutionnelle, politique et juridique » pour le lancement de la crypto-monnaie Petro. Le plan a attiré à la fois des critiques et des soutiens. Max Keiser, expert en crypto-monnaie, s'y est dit favorable, disant : « La nécessité est la mère de l'invention ». Tout en reconnaissant les défis auxquels le Venezuela fait face, M. Keiser a écrit sur Twitter que « En tant que pionnier et inventeur des crypto-monnaies et monnaies numériques, je soutiens cette initiative et encourage les autres à faire de même ». Mais d'autres étaient moins enthousiastes : un trader en Bitcoin a répondu au tweet de M. Keizer en soulignant les pièges potentiels pour le Petro : « Je parie qu'il est centralisé, réversible, non privé et à source de proximité ». Des questions demeurent sur la façon dont la nouvelle crypto-monnaie sera déployée et si elle pourrait être liée à des monnaies numériques établies comme le Bitcoin ou l'Ethereum.
Jean Paul Leidenz, économiste, a averti sur Twitter que le système risque tout simplement de renforcer l'hyperinflation, ce qui pourrait alors nuire de façon disproportionnée aux Vénézuéliens qui utilisent seulement leur monnaie, le Bolivar. M. Maduro a annoncé le plan Petro un an après avoir dévoilé une autre approche peu orthodoxe des taux d'inflation massifs, abandonnant le billet de banque de 100 Bolivars, largement utilisé, en faveur d'un billet de 500 Bolivars, déclenchant des pillages et des protestations et forçant le gouvernement à repousser le changement jusqu'à ce qu'une transition plus douce puisse être assurée. Au début de l'année, le Venezuela a sorti un billet de 20 000 Bolivars, et mis en circulation il y a quelques semaines un billet de 100 000 Bolivars, la nouvelle monnaie valant 2,42 Dollars sur le marché noir selon Bloomberg News.
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