Dernière mise à jour à 08h53 le 27/08
Suite aux mesures de confinement liées au COVID-19 dans le monde depuis mars, le produit intérieur brut (PIB) réel dans la zone de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a accusé "une baisse sans précédent" de -9,8% au deuxième trimestre de 2020, selon des estimations provisoires de l'OCDE publiées ce mercredi.
"Il s'agit de la plus forte baisse jamais enregistrée pour la zone OCDE, nettement supérieure aux -2,3% enregistrés au premier trimestre de 2009, au plus fort de la crise financière", a indiqué l'OCDE.
Parmi les sept principales économies de la zone, le PIB a chuté de façon spectaculaire au Royaume-Uni avec -20,4%. En France, où les mesures d'endiguement ont été parmi les plus strictes, le PIB a reculé de -13,8% après une baisse de -5,9% au trimestre précédent.
Le PIB a également fortement baissé en Italie, au Canada et en Allemagne au deuxième trimestre avec -12,4%, -12,0% et -9,7% respectivement, comparativement à -5,4%, -2,1% et -2,0% au trimestre précédent.
Aux Etats-Unis, où de nombreux Etats ont introduit des mesures de "maintien au foyer" à la fin mars, le PIB s'est légèrement moins contracté avec -9,5% contre -1,3% au trimestre précédent.
Au Japon, où les mesures de confinement ont été moins strictes, le PIB s'est contracté de -7,8 % au deuxième trimestre de 2020 contre -0,6 % au trimestre précédent.
Dans la zone euro et dans l'Union européenne, le PIB a reculé de -12,1% et -11,7% respectivement, contre des baisses de -3,6% et -3,2% au trimestre précédent.
En glissement annuel, la croissance du PIB de la zone OCDE a été de -10,9 % au deuxième trimestre de 2020, après une croissance de -0,9 % au trimestre précédent.
Parmi les sept principales économies de la zone, les Etats-Unis ont enregistré une croissance annuelle de -9,5% tandis que le Royaume-Uni a enregistré la plus forte baisse annuelle avec -21,7%.