Dernière mise à jour à 16h56 le 05/08
La plantation de thé de Yigong, la plus haute du monde avec une altitude d'environ 2 200 mètres, commence sa saison de cueillette dès la fin mai à début juillet.
Située dans la ville de Linzhi, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), cette plantation de thé de 60 ans s'est renouvelée ces dernières années, et elle doit tous ces changements aux nouvelles technologies agricoles dans les domaines de la culture, de la production et de la vente menées par des cadres dirigeants.
Huang Hualin, agronome de niveau supérieur de l'Institut de recherche sur le thé de l'Académie des sciences agricoles du Guangdong (GDAAS), a été affecté au Tibet il y a deux ans.
« Quand je suis arrivé ici pour la première fois, la plantation ne marchait pas bien. A ce moment-là, elle ne couvrait qu'une petite zone avec médiocre production et la qualité du thé était mauvaise », a déclaré M. Huang.
Huang Hualin, agronome de niveau supérieur de l'Institut de recherche sur le thé de l'Académie des sciences agricoles du Guangdong (GDAAS), apprend aux paysans locaux des techniques de la culture, dans la plantation de thé Yigong, dans le comté de Yigong de la ville de Linzhi, dans la région autonome de Tibet (sud-est dans la Chine). (Zhang Yangfei / chinadaily.com.cn)
Malgré un environnement idéal dû aux températures favorables et aux précipitations abondantes dans la vallée de Yigong, la plantation de cette zone se développe très lentement, les compétences obsolètes de gestion des agriculteurs locaux constituant un grand problème.
En tant que directeur de production, M. Huang et son équipe ont adopté de multiples approches pour élever la qualité du thé. Ils ont introduit des espèces célèbres des provinces du Guangdong (sud dans la Chine) et du Fujian (sud-est de la Chine) et ont établi un centre de culture de 30 mu (environ 2 hectares) afin de développer de nouvelles variétés locales qui poussent bien, avec un rendement élevé et une forte résistance sur le plateau.
Dai Bao, membre du Parti communiste chinois et vice-directeur de la plantation de thé Yigong, a déclaré que la plantation a désormais une superficie de 340 hectares, produisant principalement du thé noir, du thé vert et du thé rouge.
« Grâce aux techniques mises à jour adaptées à la culture du thé, la production par mu (0,06 hectare) est passée de 8,5 kilogrammes en 2019 à environ 45 kilos l'année dernière », a-t-il précisé.
Sur la base des fonds destinés à aider le développement du Tibet, plus de 2 millions de yuans ont été investis pour moderniser les installations de production, notamment deux nouvelles lignes d'assemblage pour le pressage des briques de thé, ce qui a considérablement augmenté l'efficacité.
D'autres machines destinées à différentes procédures de production du thé -telles que le laminage et le séchage- ont également été mises en place.
Auparavant, à cause de mauvaises conditions de circulation et de moyens traditionnels de vente, comment vendre le thé a été le plus gros problème pour la plantation de thé de Yigong.
A l'aide des politiques de lutte contre la pauvreté et des canaux de vente dans la région de la Grande Baie (couvrant Guangdong-Hong Kong-Macao), le thé Yigong est vendu dans 12 villes de Chine.
« Les chiffres des ventes n'étaient que d'environ 3 millions de yuans au cours des dernières années, et le volume a atteint 8 millions en 2020 », a noté M. Huang.
En 2020, la plantation de thé a atteint une valeur de production de 27,4 millions de yuans, soit une augmentation de 77% par rapport à 2019. Les grands progrès pris par la plantation de thé de Yigong ne seraient pas possibles sans de nouvelles technologies adoptées dans tous les aspects de fabrication.
Ces progrès ont également joué un rôle important dans l'augmentation des revenus de la population locale. Le revenu annuel moyen des employés a atteint 22 000 yuans l'année dernière, soit une augmentation de 37,5% par rapport à 2019.