Dernière mise à jour à 09h51 le 24/09
Capture d'écran d'un article de presse, avec le titre « Trump offre 7 minutes d'absurdités aux Nations Unies » |
Un grand pays doit ressembler à un grand pays. Le chef de la seule superpuissance mondiale, les États-Unis, a prononcé un discours à la 75e Assemblée générale des Nations Unies, mais il y a complètement fait perdre l'« apparence » de son pays.
Le 22 septembre, le président américain Donald Trump a prononcé un discours de 7 minutes lors du débat général de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies, dans lequel il a évoqué la Chine à 11 reprises, et a à nouveau distillé la « théorie de la responsabilité de la Chine » sur des sujets tels que l'épidémie de COVID-19, discours que l'opinion publique a résumé en une courte phrase : « Sept minutes d'absurdités » (Seven Minutes of Nonsense).
Alors même que Donald Trump prononçait son discours, le nombre de décès dus à l'épidémie de COVID-19 aux États-Unis dépassait 200 000 ; New York, qui est censé être le site de l'Assemblée générale des Nations Unies, est elle-même profondément embourbée dans l'épidémie. La Chine a informé l'Organisation mondiale de la santé, les États-Unis et d'autres pays de l'épidémie dès que possible et a partagé la séquence génétique du virus dès que possible. Mais depuis plus de six mois, le gouvernement américain a toujours ignoré les informations claires de la Chine. Ceux qui sont au pouvoir méprisent la vie et ne respectent pas la science, faisant de 200 000 vies une simple note de bas de page sur « l'échec américain ». Pour de petits intérêts bassement électoraux, un petit nombre d'hommes politiques américains ne cessent de forger des rumeurs pour discréditer la Chine dans une tentative de se soustraire à leurs propres responsabilités.
Le discours de Donald Trump à l'Assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre n'était rien de plus qu'une nouvelle astuce pour faire porter le chapeau à d'autres. La BBC et d'autres médias ont souligné que les électeurs nationaux sont le public cible du président américain. « C'est un discours électoral de Trump. En s'attaquant à la Chine, il tente de détourner l'attention de son incapacité à lutter contre l'épidémie ».
Les mensonges des États-Unis à l'Assemblée générale des Nations Unies sont plus que jamais aussi infondés que dénués de sens. En agissant ainsi, ils perdent non seulement leur « apparence », mais aussi leur « for intérieur », et utiliser ainsi sans scrupule la scène multilatérale des Nations Unies comme leur propre « scène politique » reflète la psychologie hégémonique de la seule superpuissance du monde.
Il y a soixante-quinze ans, des peuples du monde entier ont fait de l'Organisation des Nations Unies l'organisation internationale la plus universelle, la plus représentative et celle ayant le plus autorité, avec la détermination de « sauver les générations futures du fléau de la guerre que l'humanité a connu deux fois ». Soixante-quinze ans plus tard, à un moment où le monde a de nouveau un besoin urgent d'unité et de coopération, les États-Unis non seulement n'assument pas leur responsabilité de grande puissance, mais encouragent plutôt l'unilatéralisme devant l'Assemblée générale des Nations Unies, parlent de sanctions et provoquent des conflits. Le 11 septembre, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté à une écrasante majorité une résolution appelant à l'union dans la lutte contre l'épidémie. Les États-Unis ont voté contre cette décision de manière arbitraire, se sont rangeant du côté opposé de 169 pays. Dans un court discours de 7 minutes, président américain a même répandu sans raison un « virus politique » dans une tentative de faire pression sur tous les autres pays.
Aucun pays n'a le droit de dominer les affaires mondiales et de contrôler le destin d'autres pays. La communauté internationale est depuis longtemps sortie de la jungle et les États-Unis devraient se réveiller de leurs propres rêves. Ce forum solennel des Nations Unies ne peut être ainsi méprisé, et les pays du monde entier ne sauraient endurer plus longtemps une telle volonté d'intimider les autres.