Le président français François Hollande a appelé dimanche toutes les parties en République centrafricaine "au calme et au dialogue" autour du gouvernement issu de l'accord de Libreville conclu le 11 janvier dernier, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
François Hollande a également appelé les groupes armés à " respecter les populations civiles", selon le même communiqué.
Le président français a suivi "avec une grande attention" l' évolution de la situation en République centrafricaine. Il est particulièrement "attaché" à la sécurité des ressortissants français. Il a décidé de renforcer la présence militaire française à Bangui afin d'assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident.
Le chef de l'Etat français "a pris acte" du départ du président centrafricain François Bozizé.
Il s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et son homologue tchadien, Idriss Déby, président en exercice de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale, de l'évolution de la situation en République Centrafricaine, selon le même communiqué de l'Elysée.
Selon un autre communiqué de l'Elysée, François Hollande s'est entretenu par téléphone avec son homologue sud-africain Jacob Zuma au sujet de la situation en République centrafricaine. Ils ont appelé toutes les parties au calme, à l'arrêt des pillages et au respect des accords politiques de Libreville. Le chef de l'Etat français a présenté à Jacob Zuma ses condoléances pour les pertes humaines subies par les forces de défense sud-africaines en République centrafricaine.
Les rebelles de l'alliance "Séléka" ont pris le palais présidentiel dans la capitale Bangui de la République centrafricaine ce dimanche matin et le président François Bozizé serait en fuite vers la République démocratique du Congo.