Le gouvernement sud-coréen conseille à tous ses ressortissants travaillant à Kaesong de quitter le parc industriel, selon une déclaration du ministre de l'Unification Ryoo Kihl-jae.
"Nous n'avons pas d'autre choix que de demander à nos travailleurs de quitter le complexe industriel de Kaesong afin d'assurer leur sécurité, puisque Pyongyang a rejeté notre offre de négociations", indique le communiqué.
Le ministre de l'Unification a déclaré que la RPDC devait garantir la sécurité des employés sud-coréens pendant leur rapatriement, selon les termes d'un accord entre les deux pays.
Cette déclaration intervient quelques heures après que la RPDC a rejeté la proposition de dialogue de la Corée du Sud concernant Kaesong.
Les activités des 123 entreprises sud-coréennes dans le complexe sont interrompues depuis le 9 avril, date à laquelle Pyongyang a rappelé 53 000 employés de la RPDC travaillant à Kaesong. A ce jour, il reste 175 travailleurs sur les lieux.
Jeudi, le ministère sud-coréen de l'Unification avait fait une proposition de dialogue à la RPDC, lui donnant jusqu'à vendredi midi pour y répondre. La RPDC a rejeté vendredi cette proposition.
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, avait exprimé l'espoir jeudi que le complexe de Kaesong reprendrait le cours normal de ses activités "le plus tôt possible, par le dialogue".
La zone industrielle intercoréenne de Kaesong, inaugurée fin 2004, était l'un des symboles clés de la coopération économique entre les deux pays.