L'Union européenne (UE) a promis de bâtir un partenariat politique et économique avec le Myanmar et de coopérer dans des domaines tels que la création d'industries et de petites et moyennes entreprises (PME), l'établissement de normes sur les matières premières et sur le développement commercial, ainsi que l'élaboration de stratégies dans des secteurs comme le tourisme, ont rapporté vendredi les médias officiels.
La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, a co-présidé la première session plénière du groupe de travail "EU-Myanmar Task Force" tenue vendredi à Rangon.
Mme Ashton est également vice-présidente de la Commission européenne. Elle a expliqué, selon les médias locaux, que les objectifs de la visite des représentants de l'UE visent à soutenir la réforme économique du Myanmar et le processus de transition démocratique, à renforcer le partenariat de développement entre le Myanmar et l'UE et à améliorer les possibilités de croissance économique et de développement entre les deux parties .
L'EU-Myanmar Task Force a été créée en mars dernier.
En outre, le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, a également promis de renforcer la coopération de développement dans certains grands secteurs proposés avec le Myanmar de 2014 à 2020, à savoir le développement rural, l'éducation, la gouvernance et l'appui à la consolidation de la paix, en indiquant que le soutien de l'UE pourrait atteindre jusqu'à 120 millions de dollars américains par an.
L'UE a prolongé une aide non remboursable de 2,7 millions de dollars américains en faveur d'un projet de trois ans axé sur l'environnement, la responsabilité et la transparence (le projet "SWITCH-SMART" ) lancé jeudi à Rangon.
Le projet encourage et soutient la production durable des vêtements "Made in Myanmar", en s'efforçant d'accroître la compétitivité internationale des petites et moyennes entreprises dans le secteur.
L'UE a fourni des aides au développement du Myanmar depuis 1996 qui s'élèvent au total à plus de 400 millions de dollars américains. Après l'ouverture politique du pays, la Commission a annoncé un plan d'aide de 200 millions de dollars pour l'exercice 2012-13 dans les secteurs de la santé et de l'éducation.