Quarante-trois personnes ont été tuées, dont 32 insurgés, dans des violentes attaques à travers l'Irak mardi, ont rapporté les médias citant la police.
L'incident le plus meurtrier s'est produit alors que des soldats irakiens ont attaqué des positions de groupes d'insurgés dans la zone de Dweiliba au sud-ouest de la capitale irakienne de Bagdad, tuant 25 militants liés à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), a indiqué dans une déclaration le général de brigade Saad Maan, porte-parole du commandement des opérations de Bagdad.
Dans la province orientale irakienne de Diyala, des forces conjointes de l'armée et de la police ont mené un raid contre un camp de l'EIIL dans la zone d'Al Udhiem dans le nord de la province, tuant sept militants, trois d'entre eux étant des chefs présumés de l'EIIL, a informé le chef de la police provinciale et général de division Jamil al-Shimmary.
Dans la province d'Anbar, des hommes armés ont attaqué un poste de contrôle de l'armée dans la partie centrale de la capitale provinciale de Ramadi, tuant deux soldats et en blessant six autres, a indiqué une source de police provinciale de façon anonyme à Xinhua.
Des tirs d'artillerie et de mortier contre plusieurs quartiers de la ville assiégée de Falloujah ont par ailleurs fait cinq morts et 25 blessés parmi les civils, a révélé à Xinhua une source médicale en provenance de l'hôpital de la ville.
La province d'Anbar a été le théâtre de heurts féroces s'étant déclarés après que la police irakienne a démantelé un site de protestation contre le gouvernement aux alentours de Ramadi fin décembre de l'année dernière.