Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ainsi que des ministres d'Etat de l'Irak, de la Jordanie, du Liban, de la Turquie et de l'Egypte se sont réunis dimanche pour appeler à davantage d'appui international dans la réponse à l'impact humain croissant de la crise en Syrie pour ces pays qui accueillent des réfugiés syriens.
La réunion de haut niveau était co-présidée par Nasser Judeh, Ministre jordanien des Affaires étrangères et le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, avec la participation du Ministre iraquien des Affaires sociales, Hoshyar Zebari, le Ministre libanais des Affaires sociales, Rachid Derbas, le Ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, et le ministre adjoint égyptien des Affaires étrangères, Hamdi Loza.
La réunion a eu lieu dans le cadre de la coordination régionale de haut niveau entre le HCR et les principaux pays accueillant des réfugiés en réponse à l'afflux massif de réfugiés, le plus important depuis près de 20 ans.
Les ministres et le chef du HCR ont reconnu que la Syrie était devenue la plus importante crise de déplacement de populations au monde ainsi qu'une menace grandissante sur la paix et la sécurité dans la région. La charge représentée par l'accueil des réfugiés syriens est portée de façon disproportionnée par les cinq pays hôtes et les ressources de nombreuses communautés d'accueil sont mises à rude épreuve et proches du point de rupture.
Les participants ont réitéré l'impératif de renforcer la solidarité internationale et le partage de la charge supportée par les communautés hôtes et générée par plus de 2,7 millions de réfugiés syriens dans la région. Un appui massif de la communauté internationale demeure nécessaire. Il doit se traduire par un soutien bilatéral ainsi qu'une aide financière et au développement, afin de venir en aide aux pays hôtes confrontés aux demandes toujours plus nombreuses sur les services et l'infrastructure publics du fait de l'afflux de réfugiés.