Des roquettes tirées à partir du Liban ont touché le nord d'Israël tôt vendredi alors qu'on entre dans la quatrième journée de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza.
Le porte-parole de l'armée israélienne, le lieutenant-colonel Peter Lerner, a confirmé que les projectiles ont atterri dans des champs près de la frontière nord d'Israël. L'armée israélienne a riposté avec des tirs d'artillerie vers la source des tirs située dans le sud du Liban, a-t-il ajouté.
Aucune victime n'a été signalée.
Selon les médias libanais, les roquettes ont été tirées vers 06h00 heure locale (03h00 GMT) depuis la ville d'Almari, dans le sud du Liban.
L'armée libanaise et la Finul (mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban) ont lancé des recherches dans la région, selon les médias locaux.
On ne sait pas qui était derrière cette attaque. Amos Gilad, chef du Département israélien de la sécurité politique au ministère de la Défense, a indiqué à la chaîne Channel 2 que les roquettes auraient été tirées par un groupuscule extrémiste libanais plutôt que par le Hezbollah. Ce groupe paramilitaire chiite qui contrôle la plupart du sud du Liban a combattu Israël à maintes reprises par le passé.
Le lieutenant-colonel Lerner a noté qu'on ne savait pas pour l'instant si l'attaque était symbolique ou s'il s'agissait de "quelque chose de plus important".
Selon le porte-parole de l'armée israélienne, depuis le début de l'opération "Protective Edge" il y a quatre jours, près de 550 roquettes ont été tirées vers Israël, dont la plupart ont été interceptées par le système de défense anti-missile Dôme de fer.
Vendredi à Gaza, les raids aériens israéliens ont tué six Palestiniens, dont un enfant de sept ans, ce qui porte à au moins 95 le nombre de victimes palestiniennes, selon les médias palestiniens, qui ajoutent que des dizaines de ces victimes étaient des civils.