Le Pape François est arrivé aujourd'hui pour son premier voyage en Asie, en Corée du Sud. En chemin, il a traversé l'espace aérien chinois, et a saisi l’occasion pour envoyer un télégramme de salutations au président Xi Jinping.
François est arrivé jeudi matin à Séoul, et c’est dans la capitale sud-coréenne qu’il a commencé son voyage de cinq jours à travers le pays. C'est son premier voyage en Asie depuis sa prise de fonctions au début de mars de l'année dernière et le premier voyage d’un Pape en Corée du Sud depuis 25 ans. Le chef de l'Eglise catholique a été accueilli à l'aéroport de Séoul par la présidente Park Geun-Hye, et Yeom Soo-Jung, cardinal sud-coréen a également salué le Pape à son arrivée.
Les Journées de la jeunesse catholique asiatique sont la raison officielle du voyage du Saint-Père en Asie. En Corée du Sud, environ 10% de la population est catholique.
Sur sa route vers la Corée du Sud, le Souverain Pontife a survolé l'espace aérien chinois. Ce qui semble évident au premier abord ne l’est pourtant pas tant que ça. Lors de la dernière visite d’un pape en Corée du Sud, celle du pape Jean-Paul II en 1989, le gouvernement chinois avait refusé la traversée de son espace aérien, contraignant alors l’avion papal à faire un détour par l’Union Soviétique.
Le président chinois Xi Jinping a donc cette fois reçu un télégramme du Saint-Père pendant le survol de la Chine. La tradition veut que des messages de vœux du Pape soient adressés par télégramme à tous les dirigeants des pays au-dessus desquels il vole. On ne sait pas pour l’heure si le Président Xi a répondu ou non, et dans l’affirmative, ce que contient sa réponse.