Bon sang ne saurait mentir, dit-on…Halqam Iminjan, une jeune Ouïghoure qui fait partie des SWAT du Xinjiang en est, avec ses antécédents familiaux, la parfaite démonstration : pas moins de huit autres membres de sa famille sont en effet policiers. Après l’obtention de son diplôme de l'académie de police, elle est entrée dans une unité de SWAT et suivi une formation dans un de leurs centres.
Le père d’Alixian est policier, son mari fait partie de la police des frontières, et de deux autres de ses proches. En mai 2013, Alixian s’est mariée, mais, après les doux moments de sa lune de miel, a surgi un problème : son mari, affecté au loin à la police des frontières, à plus de 700 kilomètres d’elle, ne rentre à la maison qu'une fois par mois. Mais parfois, quand son mari revient finalement à Urumqi, il n’est pas impossible qu’il la rencontre également quand elle est en service.
Halqam Iminjan a confié que, depuis son enfance, son père l’a toujours fermement encouragé à postuler pour entrer dans une école de police et à devenir policière. « Papa est policier depuis de nombreuses années, et bien entendu, il n’ignore rien des difficultés de ce métier. Cependant, il m'a toujours encouragé à suivre ses pas, et il m'a donné le nom de« Alixian », ce qui, en langue ouïghoure veut dire ‘juste’ et ‘équitable’ ».