L'Iran et le groupe P5+1 s'efforcent de trouver une solution à long terme pour le programme nucléaire iranien qui suscite la controverse depuis une décennie, dans le but de chercher un accord global qui pourrait changer la carte politique avant la date-butoir de lundi prochain.
Les négociateurs de Téhéran et des membres du groupe P5+1 (cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) tentent un dernier effort pour diminuer les divergences sur des problèmes clés.
Les écarts persistent sur certaines questions clés, dont la définition de la dimension et de l'étendue du programme nucléaire iranien, notamment le nombre de centrifugeuses que l'Iran fera fonctionner pendant la durée d'application de l'accord, ainsi que la réduction des sanctions relatives au problème.
Des experts s'attendent à voir un autre accord par intérim plutôt qu'un accord global d'ici la date-butoir, car le problème est trop difficile à résoudre lors de ce tour de négociations, alors que des officiels avaient publiquement insisté sur le fait qu'ils ne discuteraient pas de l'extension de l'accord pour le moment.
Les enjeux des pourparlers sont élevés, mais d'un autre côté, une fois un accord convenu, il pourrait changer la carte politique au Moyen-Orient.
Les Etats-Unis ont annoncé que le secrétaire d'Etat John Kerry prendra part aux négociations plus tard cette semaine.
Cheng Jingye, ambassadeur de Chine à l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de l'ONU, a indiqué mardi que les écarts persistent dans la définition de la dimension de l'enrichissement d'uranium d'Iran.
Le programme nucléaire iranien éveille depuis longtemps des soupçons chez les puissances occidentales, qui demandent à Téhéran de diminuer considérablement son programme nucléaire afin d'aborder les préoccupations, alors que l'Iran insiste sur son droit inaliénable de développer son projet atomique civil.