Flash :

L'Inde interdit l'EI et surveille Internet pour bloquer la propagande du groupe terroriste Arrestation de deux hommes soupçonnés de soutien à une organisation interdite en Angleterre La police espagnole arrête sept personnes dans une opération contre un réseau de recrutement djihadiste Quatre Etats d'Europe centrale offrent leur soutien à l'Ukraine dans ses réformes Benelux-Suède-Royaume-Uni : établissement d'une nouvelle organisation internationale pour les personnes disparues Japon : plus de 55% des citoyens opposés à la politique sécuritaire de Shinzo Abe France: la ministre de la Culture félicite Olivier Assayas pour le Prix Louis-Delluc 2014 Bénin : environ 96 milliards FCFA de la BID pour financer des infrastructures de développement La Chine et l'Allemagne discutent de la coopération entre les médias L'Afrique du Sud prépare un plan pour faire face à la pénurie d'électricité Ouverture d'une exposition de photos sur la Route de la soie maritime au siège de l'ONU Côte d'Ivoire : la BAD organise un forum sur le partenariat public-privé Afrique de l'Ouest : les organisations paysannes dénoncent les Accords de partenariat économiques Fin de la prise d'otages à Sydney, le forcené extrémiste abattu après avoir fait deux victimes La nouvelle équipe de la CE saura-t-elle donner un nouvel élan à l'UE ? Chine : un réseau de trafiquants de drogue démantelé au Henan Jeb Bush annonce sa possible candidature à la présidentielle américaine de 2016 Chine : un gang de trafiquants de drogue transfrontaliers démantelé dans le centre Chine : 20 ans de prison pour une femme impliquée dans une affaire de corruption Poursuite de discussions à Genève sur la question nucléaire entre les Etats-Unis et l'Iran

Français>>International

La nouvelle équipe de la CE saura-t-elle donner un nouvel élan à l'UE ? (2)

( Source: Xinhua )

17.12.2014 08h54

LE PLAN D'INVESTISSEMENT DE JUNCKER RECOIT UN ACCUEIL PRUDENT

Le Parlement européen (PE) a donné un accueil surtout "prudent" au plan d'investissement du président de la CE Jean-Claude Juncker, qui a été dévoilé le 26 novembre dernier.

Ce plan, qui comprend la création d'un nouveau Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI), garanti par des fonds publics, vise à mobiliser au moins 315 milliards d'euros (environ 393 milliards de dollars) d'investissements supplémentaires au cours des trois prochaines années.

L'objectif du Fonds est d'investir dans les infrastructures, notamment les réseaux de haut-débit et d'énergie, ainsi que des infrastructures de transport dans les centres industriels; l'éducation, la recherche et l'innovation; et les énergies renouvelables.

En présentant ce plan au PE à Strasbourg, M. Juncker a déclaré : "Si l'Europe investit plus, l'Europe sera plus prospère et créera plus d'emplois, c'est aussi simple que cela."

Cependant, le succès du plan dépend de ce que les économistes appellent "l'effet multiplicateur". La CE prétend que chaque euro des fonds publics va générer 15 euros en investissement total. Sur la base de cette logique, 21 milliards d'euros de fonds publics pourraient générer 315 milliards d'euros d'investissement total.

Les principaux groupes politiques au sein du PE ont largement soutenu le plan. Sans surprise, le Parti populaire européen (PPE, centre-droit) de M. Juncker était fortement en faveur. Son président Manfred Weber a déclaré : "Ce dont nous avons besoin, c'est l'optimisme et la volonté de changement. Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est de continuer à appliquer les solutions du passé, nous devons éviter de contracter plus de dette, parce que ce n'est tout simplement pas viable. C'est pourquoi la mobilisation du capital privé et la dépense de l'argent de façon plus intelligente pour financer des projets innovants sont la bonne voie."

Gianni Pittella, président des Socialistes et Démocrates (S&D), a également salué le changement de stratégie "du dogme de l'austérité aveugle de l'ère Barroso".

Les S&D se sont battus pour que les contributions des Etats membres au Fonds soient déduites du calcul de leurs déficits et dettes nationales, et ont gagné. Le fait que le collège des commissaires de M.Juncker a accepté cet argument est une victoire importante pour le centre-gauche.

Cependant, le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) a été plus prudent. Même si le programme d'investissement est nécessaire pour libérer l'investissement privé, il ne serait pas un substitut pour les réformes économiques qui encourageraient encore plus d'investissements dans l'économie de l'Europe, a déclaré le président du parti Syed Kamall.

Le chef de groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) Guy Verhofstadt a souligné que l'investissement devait être soutenu par des réformes structurelles dans les Etats membres.

"Peut-être que la réforme du marché du travail devrait être une condition pour obtenir les fonds," a-t-il suggéré, en soulignant la nécessité de renforcer les marchés numérique, énergétique et de capitaux uniques de l'UE. "Sinon, l'argent serait perdu sur une grande échelle", a-t-il dit. Verhofstadt a également proposé d'exempter l'utilisation des fonds de l'impôt, afin d'attirer davantage d'investissements privés.

La majeure partie de l'argent sera probablement dépensé en Europe du Sud en crise. Cependant, M. Juncker était ferme en affirmant que le choix des projets qui pourraient bénéficier du fonds ne serait pas réduit à une série de listes de souhaits des Etats membres individuels.

"Les silos géographiques ne serviront pas à n'importe qui," a dit M. Juncker au PE. "La France en pleine croissance, c'est bon pour l'Italie. L'Europe du Sud en pleine croissance, c'est bon pour l'Allemagne. Nous sommes tous des parties de l'ensemble. Nous devrions nous tenir épaule contre épaule."


【1】【2】

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales