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| Une photo de l’opération de police à Lunel. |
Les forces de sécurité françaises ont arrêté cinq personnes dans des raids anti-djihadistes mardi à Lunel, une petite ville dans le sud de la France, d'où au moins dix jeunes gens sont déjà partis pour la Syrie. Le raid dans la ville de Lunel a commencé mardi à l'aube. Des habitants ont dit à l'AFP qu'au moins vingt policiers ont été impliqués dans le coup de filet. Selon une source policière, au moins cinq personnes ont été arrêtées, pourtant, c'est loin d'être la première fois que cette petite ville d'environ 26 000 habitants fait la une de l'actualité en France quand on parle de l'extrémisme islamique.
Ces derniers mois, au moins six jeunes hommes de Lunel sont morts au combat en Syrie. En juin dernier, la police du département de l'Hérault avait déclaré qu'environ 50 jeunes seraient partis de la région Languedoc-Roussillon vers l'Irak et la Syrie. Parmi eux, au moins dix, peut-être vingt, venaient de Lunel. Dans une déclaration prononcée mardi, le Ministre de l'Intérieur français Bernard Cazeneuve a dit : « Les individus qui ont été arrêtés, âgés de 26 à 44 ans et actuellement en détention, sont soupçonnés d'implication active dans un réseau djihadiste dont les membres ont été recrutés et endoctrinés, et qui a également endoctriné et recruté plusieurs autres jeunes français de Lunel ».
La ville a été désignée comme l'un des « zones de sécurité prioritaires » en France, une qualification utilisée pour identifier les quartiers à faibles revenus. Actuellement, le taux de chômage chez les jeunes y est situé entre 20% et 40%. Mais ainsi que Taher Akermi, conseiller au centre local de culture et des jeunes a déclaré au New York Times, « ce n'est parce que vous n'avez pas de travail que cela signifie que vous allez vous faire sauter ou que vous allez faire le djihad ».
Selon l'Insee, l'Institut national de la statistique de la France, la région Languedoc-Roussillon est une des régions ayant le taux le plus élevé d'immigrants. L'un des groupes considérés comme les plus à risque de plonger dans l'extrémisme est la forte communauté nord-africaine de la France, en particulier ce que certains appellent la « génération perdue » des enfants nés en France de parents maghrébins. « Ces jeunes gens sont à la dérive : ils sont nés en France avec un patrimoine d'Afrique du Nord. Personne ne leur a dit non plus 'le drapeau bleu blanc rouge est aussi le vôtre'. Ils partent pour trouver un pays qui les accueille et les recruteurs savent exactement dire ce qu'il faut pour les convaincre de venir », a dit à l'AFP Pascal Gomez, qui travaille avec des associations locales.
Mais cela ne peut pas être la seule réponse, car chaque histoire est différente. Un des jeunes hommes de Lunel qui sont morts en Syrie venait ainsi de la classe moyenne, son père est juif et il a célébré la Pâque juive quand il était enfant. De même une femme convertie, qui est maintenant en Syrie, a quitté la France avec son mari, alors qu'elle était enceinte de son premier enfant. Peu de temps après son arrivée, elle était veuve.
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